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Voici le dernier article qui vient clore la série sur les tueurs en série qui nous fascinent. Et pour conclure, je voulais aborder un sujet qui peut prêter à débattre. On oublie le plus jeune tueur en série connu au monde, Amarjeet Sada ; on met de côté des noms comme Xavier Dupont de Ligonnès ou Samuel Little, personnages que nous avons abordés dans des articles précédents. On ne parle plus non plus des femmes tueuses en série qui ont fait trembler le monde. Pour terminer cette série , voici un sujet qui devrait vous plaire (enfin, je l’espère) : les tueurs en série ne manquent-ils pas, parfois, d’imagination ?


Quand la fiction dépasse la réalité

Derrière ce titre un peu provocateur, je vous propose de comparer ce que sont capables de faire des serial killers dans la réalité avec ce que peuvent inventer des auteurs ou même des scénaristes. On va rapidement s’apercevoir qu’il n’y a qu’une fine ligne entre la réalité et la fiction. C’est à se demander, parfois, si l’esprit d’un auteur de thriller ou d’un scénariste n’est pas encore plus perturbé que celui d’un homme ou d’une femme capable de passer à l’acte. Comme nous l’avons vu dans certains des précédents articles, les modes utilisés pour assassiner leurs victimes peuvent être nombreux pour les tueurs en série les plus connus. Pourtant, les auteurs vont parfois encore plus loin dans l’horreur. Je pense tout d’abord à Thomas Harris, l’auteur qui a écrit la série de livres sur Hannibal Lecter. Mais Stephen King, mon maître en terme d’écritures, n’est pas en reste.

Hannibal Lecter, tueur en série qui ne manque pas d'imagination

Je pourrais vous citer d’autres auteurs, mais je crois que vous m’avez compris : quand Stephen King fait commettre un meurtre à Billy Hartsfield dans « Mr Mercedes », il se montre quasiment aussi cruel qu’un vrai tueur. Même chose pour le père d’Hannibal Lecter. Pourtant, on pourrait penser que ces auteurs et scénaristes s’inspirent des plus grands serial killers. Et ce n’est pas faux. Ils prennent parfois des exemples de meurtres dans des faits divers et les transposent dans leurs œuvres. Il me semble que ce fut le cas pour quelques épisodes de la série Dexter, même si j’ai du mal à trouver des éléments pour confirmer ce que j’avance. Bref, vous m’avez compris, une fois de plus. Réalité ou fiction, la ligne est si mince qu’il est difficile de savoir qui a le plus d’imagination : les vrais meurtriers ou les artistes qui créent de la fiction ?

Au final, les tueurs en série intriguent autant qu’ils dégoûtent…

Ce que l’on pourrait dire, pour conclure cette série d’articles, c’est que les tueurs en série intriguent tout le monde. Voilà pourquoi les auteurs et scénaristes débordent d’imagination pour les mettre en scène. Depuis que l’on parle des serial killers dans des œuvres littéraires et cinématographiques, on tente de comprendre leurs comportements. On veut à tout prix saisir ce qui peut les rendre si cruels et avide de sang. Regardez la série sur Jeffrey Dahmer, qui a été un immense succès lors de sa diffusion sur Netflix. Sans parler de la fiction Dexter ou des films sur Hannibal Lecter. Se plonger dans le cerveau détraqué des tueurs en série, réels ou fictifs, peut nous amener à mieux les comprendre. Ils nous fascinent autant que leurs actes nous dégoûtent. Pour ma part, j’ai une théorie que je développe dans les livres que j’écris. Notamment dans la série « Les Anonymes ».

Dexter, quand la fiction se montre aussi imaginative que la réalité

En effet, selon moi, nous avons tous un côté sombre. Si nous le pouvions, nous passerions tous à l’acte criminel dès qu’une personne ou une situation nous fait sortir de nos gonds. Un homme vous pique votre femme ? Hop, vous l’assassinez et le problème est (presque) résolu ! Votre belle-mère vous met hors de vous ? Même chose… Heureusement, cette part de noirceur est enfouie au plus profond de notre être. Et il en faut beaucoup pour qu’elle s’exprime au grand jour. Nous savons qu’il n’est pas bien de tuer. Nous parvenons ainsi à la faire taire. Sauf certaines personnes, qui n’ont peut-être pas suffisamment de force. Ces gens-là deviennent des assassins dès qu’ils passent à l’acte. Puis, dans certains cas, des tueurs en série. Leur côté sombre prend le dessus parce qu’il prend un malin plaisir à ôter la vie. Mais ce n’est qu’une théorie.


Voilà qui vient conclure ma série de neuf articles hebdomadaires. Rien n’a été facile pour les écrire car c’est la première fois que je tiens un tel rythme. Mais j’ai trouvé cela passionnant de vous parler de ces assassins et de tous ces sujets. Selon vos retours, je publierai probablement d’autres séries d’articles sur un même sujet de fond, à l’avenir. Je vous encourage d’ailleurs à partager ces articles autour de vous, à laisser un petit mot pour me dire ce que vous en avez pensé ou même à vous abonner à ma newsletter. On reprend le rythme de deux articles par mois, avec des sujets et des thèmes variés autour du genre thriller et de l’auto-édition. À bientôt !

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