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CHRONIQUE – LOLI ARTÉSIA, PASSÉ UN CERTAIN ÂGE

Salutations, chers lecteurs ! Ce lundi, j’avais envie de revenir vous voir avec une nouvelle chronique… Mais pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agit du dernier polar d’une collègue autoéditée ! Et une fois n’est pas coutume, ce n’est pas aux autres de chroniquer un de mes ouvrages, mais à moi de parler du livre d’une collègue auteur, qui m’a particulièrement marqué, même si tout ne m’a pas plu (ce serait trop facile) ! Comme d’habitude, on va se servir un café avant de plonger ensemble dans l’univers de Loli Artésia et de son dernier roman, « Passé Un Certain Âge »


Pour cette chronique, comme pour toutes celles que je fais, je vous épargne le résumé du livre, si vous le souhaitez vous pouvez directement aller le lire sur Amazon ou sur le site internet de Loli Artésia ! Ce qui m’intéresse ici, c’est de vous livrer mon ressenti, de vous dire ce que j’ai apprécié ou ce qui m’a moins plu… Car oui, dans l’ensemble, j’ai passé du bon temps, voire un moment vraiment agréable avec lecture ! Et si je devais pointer la chose qui m’a le plus plu, c’est celle qui m’a donné envie de me plonger dans ce livre : la couverture. Car oui, c’est le premier contact que l’on a avec un livre et c’est extrêmement important. Bon, une fois les bases posées, je dois dire que j’ai été soulagé d’apprendre qu’aucun citron n’a été massacré pour les besoins de la photo. Quoique… En tout cas, c’est une couverture réussie, chapeau à Loli qui l’a réalisée elle-même, de la photo au graphisme !

Passons désormais au contenu de ce livre, qui est défini comme un polar cosy, un roman policier quoi… mais pas comme les autres ! Et ça aussi, je dois dire que ça m’a plu. Des romans policiers, des polars, j’en ai lu pas mal dans ma vie. Mais là, je savais que je devais m’attendre à autre chose, car je connaissais déjà un peu la plume de Loli Artésia. Et je n’ai pas été déçu ! Premièrement, la présentation sous forme de chapitres, avec des titres parfois farfelus, a piqué ma curiosité. Tout au long de ma lecture, je me suis amusé à répondre à la question suivante : pourquoi ce chapitre est-il titré ainsi ? Je vous avoue que ce jeu est ludique et qu’il m’a permis de passer un excellent moment chaque fois que je reprenais ce livre là où je l’avais laissé. Deuxième chose, la plume de l’auteur (sans “e” pour moi, je ne voudrais pas me brouiller avec les réfractaires de la langue française…). Toujours très poétique, elle atteint parfois des sommets dans les formulations utilisées, qui servent bien l’intrigue et la façon dont Loli a voulu conter son histoire. Par ailleurs, elle utilise un vocabulaire juste et bien choisi. Je dois dire que parfois, j’ai dû chercher quelques termes dans un dictionnaire mais je n’ai pas trouvé cela gênant car j’aime apprendre des choses quand je lis un livre. D’autant plus quand ces nouveaux mots sont essentiels pour comprendre l’intrigue de ce polar (je me suis même dit que l’aconit, cette plante-poison que je ne connaissais pas, pourrait avoir sa place dans un de mes thrillers…).

Dernière élément : les personnages… Ah, les personnages ! D’Armand Léandre, ce commissaire de police qui est là sans qu’on comprenne pourquoi, à Cléophée Polidori, cette dame qui rentre dans le troisième âge mais déteste les vieux, en passant par Norbert Guidon (ce nom, qu’est-ce qu’il est bien trouvé !)… On peut dire qu’ils sont bucoliques ! Et qu’ils n’ont rien à voir avec les personnages que l’on pourrait trouver traditionnellement dans un polar ou un roman policier. Et c’est là, mais ce n’est que mon avis, que Loli Artésia a fait très fort. Certes, elle a construit une intrigue policière, avec une enquête, des suspects, plusieurs meurtres etc… Mais ce qui retient le plus l’attention, c’est tout ce qu’il y a à côté : ces histoires entre les petits vieux du quartier, cette fausse amourette qui n’a pas le temps de naître entre le commissaire et sa commandante (et je ne citerai pas le reste, il faut que je laisse un peu de suspense…), et ces personnages qui ont chacun un caractère bien marqué. Si cette lecture m’a tant plu, ce n’est pas grâce à l’intrigue policière, mais plutôt parce qu’à plusieurs reprises, j’ai ri des travers des personnages créés par l’auteur (toujours pas d'”e”, ce serait trop plat…). Ceci dit, il y a quand même un revers à la médaille…

Je pense que le souhait de Loli Artésia n’était pas de livrer un “vrai” roman policier, basé uniquement sur une intrigue et une enquête. En ce sens, son roman est plus que réussi et avec moi, elle a touché sa cible. Ce qui ne m’empêche pas d’être un peu resté sur ma faim. Je m’explique. J’ai trouvé que vers la fin du roman, l’intrigue policière s’accélérait d’un coup, avec plusieurs rebondissements qui arrivaient un peu comme un cheveu sur la soupe. Si ça m’a posé problème, c’est peut-être parce que je suis un lecteur de thrillers et de romans policiers et que je ne peux m’empêcher d’attacher de l’importance à l’intrigue policière. J’aurais souhaité que l’auteur prenne son temps pour nous aider à comprendre qui était vraiment coupable et victime dans toute cette histoire, car il n’était pas tout à fait évident de démêler le vrai du faux… Mais bon, je le répète : j’ai passé un très bon moment en lisant “Passé Un Certain Âge” et je ne regrette en aucun cas mon achat ! Mais ce serait trop facile si on était toujours satisfait à 100%, non ?


Et vous, avez-vous déjà lu des livres de Loli Artésia ? Si c’est le cas, je vous invite à me dire lesquels, vu qu’elle a écrit autre chose que du polar (pas mal de nouvelles et de poésies, dans des styles bien différents). Et si vous n’avez jamais ouvert un livre de cet auteur (décidément, pas de “e” et pourtant, on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs…), je vous conseille d’y prêter un œil attentif. Pourquoi ? D’une part car elle est indépendante (comme moi, et qu’il faut se soutenir) mais surtout parce qu’elle est pétrie de talent !

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CHRONIQUE – FRANCK THILLIEZ, IL ÉTAIT DEUX FOIS

Salutations, chers lecteurs ! Ce lundi, j’avais envie de vous faire le bilan d’une lecture que j’ai achevée récemment. Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas aux autres de chroniquer un de mes ouvrages, mais à moi de parler d’un livre qui m’a bien plu. Suivez-moi et plongeons ensemble dans l’univers de Franck Thilliez et de son dernier roman, “Il était deux fois”


Il y a quelques jours, j’ai terminé la lecture du roman “Il était deux fois”, de Franck Thilliez. Il s’agit d’un beau pavé d’environ 500 pages, qui ne m’a pas laissé indifférent. Attention, je n’ai pas tout aimé, ce serait trop beau ! J’avais tout de même envie de vous en parler un peu. Mais avant tout, je vous propose de lire la quatrième de couverture, qui donnera peut-être envie à certains d’entre vous de plonger dans l’univers de cet auteur à succès.

En 2008, Julie, dix-sept ans, disparaît en ne laissant comme trace que son vélo posé contre un arbre. Le drame agite Sagas, petite ville au cœur des montagnes, et percute de plein fouet le père de la jeune fille, le lieutenant de gendarmerie Gabriel Moscato. Ce dernier se lance alors dans une enquête aussi désespérée qu’effrénée.

Jusqu’à ce jour où ses pas le mènent à l’hôtel de la Falaise… Là, le propriétaire lui donne accès à son registre et lui propose de le consulter dans la chambre 29, au deuxième étage. Mais exténué par un mois de vaines recherches, il finit par s’endormir avant d’être brusquement réveillé en pleine nuit par des impacts sourds contre sa fenêtre…

Dehors, il pleut des oiseaux morts. Et cette scène a d’autant moins de sens que Gabriel se trouve à présent au rez-de-chaussée, dans la chambre 7. Désorienté, il se rend à la réception où il apprend qu’on est en réalité en 2020, et que ça fait plus de douze ans que sa fille a disparu…

Alors, pour commencer, je voudrais vous parler de ce résumé. Je ne sais pas si cela a été fait exprès, mais il ne révèle rien de l’histoire, si ce n’est les toutes premières pages. Ce qui laisse un goût amer une fois cette partie passée. On est tout le temps dans l’inconnu et quasiment rien, dans ce synopsis, nous donne d’indices sur ce qu’il pourrait se passer tout au long des 500 pages de ce roman. J’avoue que cela m’a un peu désarçonné au départ, mais une fois cette “difficulté” passée, je me suis plongé dans ma lecture sans revenir en arrière. Autre élément que j’ai un peu moins aimé, c’est la complexité de l’intrigue, avec plusieurs branches qui se croisent dans l’histoire mise sur pied par Franck Thilliez, et qui parfois nous perd un peu. Il faut sans cesse se rappeler de ce qu’il s’est passé, parfois quelques dizaines de pages auparavant, pour ne pas perdre le fil de ce roman. Par ailleurs, les personnages secondaires sont très nombreux, ce qui personnellement me gêne car je n’aime pas trop quand ils se multiplient. Je n’ai pas toujours compris ce que certains venaient faire là, pour moi leur utilité n’est pas forcément avérée et Franck Thilliez aurait pu se passer d’eux. Mais chacun a ses propres sensibilités et cela n’enlève rien à la qualité globale du récit, selon moi.

Mais passons à ce que j’ai plutôt apprécié dans ce roman. J’ai bien aimé le côté enquête policière, étant un amateur de ce type de roman et écrivant moi-même des histoires où parfois il y a une enquête à résoudre. Je me suis pris au jeu, au point de suivre moi-même l’enquête, par moments, à la place des personnages. Par ailleurs, le personnage de Gabriel Moscato m’a beaucoup plu. Ce père écorché à vif par la perte de sa fille, sa quête de vérité pour savoir si elle est encore vivante ou bien si elle est morte, le fait qu’il ait perdu la mémoire (ce qui m’a rappelé mon premier roman, “Double Face”). J’aime ces personnages qui ont une vie loin d’être facile et qui font face, même si parfois il leur prend l’envie de baisser les bras. Ce personnage est loin d’être lisse, contrairement à d’autres du roman qui m’ont moins touché. Cependant, l’intrigue est très bien ficelée. Même si elle est très complexe, avec – comme je le disais – beaucoup de choses qui se croisent, elle est super bien menée. Ceci étant dit, je me suis fait une réflexion par rapport à ce que l’on me dit parfois de mes thrillers. En effet, certains de mes lecteurs pensent que j’ai un petit grain de folie pour inventer des histoires où les assassins font preuve d’imagination pour venir à bout de leurs victimes… J’ai envie de leur répondre aujourd’hui en leur disant d’aller lire “Il était deux fois” de Franck Thilliez ! Vous verrez, je ne suis pas le seul à avoir des idées folles, et cet auteur est peut-être pire que moi !

Enfin, il y a une petite surprise à la fin du roman, révélée dans les remerciements par l’auteur. Il s’agit d’un petit jeu, d’une petite enquête à mener pour le lecteur en relisant les premières lignes de chaque chapitre. Bon, je vous révèle la règle du jeu sans vous spoiler : en fait, il s’agit de prendre la première lettre de chaque chapitre pour former une phrase qui est… très intrigante, au point de donner envie de relire l’œuvre de Franck Thilliez pour résoudre une ultime énigme ! Je trouve que c’est un tour de force formidable, qui est totalement réussi par l’auteur. J’ai bien envie de relire ce livre pour trouver le fin mot de cette énigme, même si je ne le ferai pas tout de suite car j’ai déjà plusieurs autres livres à lire… Mais si cela vous intéresse, faites le jeu, vous verrez c’est une idée de génie !


En bref, même si je n’ai pas tout aimé dans ce livre, je vous conseille de le lire si vous aimez Franck Thilliez. Pour ma part, je n’avais lu que deux œuvres de l’auteur, toutes des enquêtes du fameux Sharko. Là, j’ai été agréablement surpris de le retrouver dans un registre quelque peu différent, et cela me donne envie de lire d’autres œuvres de Franck Thilliez. D’ailleurs, si vous en avez à me conseiller, je suis preneur ! Et je vous invite aussi à me dire quelles sont vos romans préférés de l’auteur, qu’on puisse échanger sur le sujet. À bientôt pour une nouvelle chronique !

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PARTENARIATS 2021 – SOUHAITEZ-VOUS QU’ON COLLABORE ENSEMBLE ?

Ce lundi, je reviens vers vous pour lancer ma campagne de partenariats pour l’année 2021 ! Attention, cette campagne ne durera que deux semaines et sera bouclée le 1er février prochain. Vous souhaitez en savoir plus sur les partenariats entre moi, auteur indépendant, et vous, lecteurs/chroniqueurs ? Alors je vais vous en dire plus et vous détailler la façon dont nous pourrions travailler ensemble.


Le partenariat : explications

Tout d’abord, laissez-moi vous expliquer ce qu’il se cache derrière ce terme de partenariat pour moi. Avant tout, il s’agit d’un échange. En effet, je recherche des gens qui tiennent un blog ou un compte Instagram et qui pourront rédiger une chronique qui sera ensuite partagée sur les réseaux sociaux. En échange, je vous offrirai mes différents livres, gratuitement, et je partagerai à mon tour votre travail (partage de votre site, de votre compte et pourquoi pas une interview qui apparaîtra sur mon blog/site, comme je l’ai déjà fait pour Morgane Rocher en décembre dernier). Sachez que je n’en demande pas plus ! Mon souhait est d’avoir des relations plus personnelles avec les chroniqueurs que je choisirai, avec qui je pourrai discuter de mon travail, du leur et de notre passion pour l’écriture et la lecture. Ils seront également tenus au courant de mes actualités avant les autres…

Alors, ça vous dit de me travailler avec moi ?

Quel(s) livre(s) et sous quel format ?

Si vous êtes choisi(e) comme partenaire, c’est jusqu’à la fin de l’année en cours (youpi !). Pour l’instant, j’ai déjà quelques partenaires avec qui je travaillais déjà l’année dernière qui ont reconduit leur souhait de m’épauler pour la sortie de mon prochain recueil de nouvelles, “Le Train de l’Angoisse”, qui sera publié le 8 février prochain. Cependant, rien ne vous empêche de le lire quelques jours avant les autres et de prévoir une chronique pour les jours suivant sa sortie, si cela vous chante (je peux d’ores et déjà vous le procurer en format numérique, comme je l’ai déjà fait pour d’autres partenaires) ! Par ailleurs, je sortirai une novella (roman court) autour du mois de septembre, donc le partenariat que nous pourrions mettre ne place concernera à coup sûr plusieurs livres que je prévois d’écrire et de publier. Sauf si vous décidez de vous-même d’arrêter le partenariat en cours de route, ce quio est toujours possible (c’est pas la prison, hein !).

En ce qui concerne le format, ce sera en format numérique. Je suis sincèrement désolé mais en tant qu’indépendant, je ne peux pas sacrifier de livre papier, surtout avant la sortie officielle du livre. Ceci étant dit, si à un moment ou un autre c’est possible, je procéderai à des envois au format papier. Mais en attendant, ce sera en numérique, et toujours gratuitement, ça j’y mets un point d’honneur !

Comment devenir partenaire ?

Rien de plus simple, il vous suffit de postuler en remplissant LE FORMULAIRE SUIVANT (il vous suffit de cliquer, le lien s’ouvrira automatiquement dans une nouvelle fenêtre). Et si jamais vous avez envie de lire un autre de mes livres et d’en publier une chronique, il vous faudra me contacter par mail (ygiammona@hotmail.fr) ou via le formulaire de contact. Il s’agira de ce que l’on appelle communément un Service Presse, et nous pourrons voir cela ensemble.