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ZÉRO POINTÉ, COMMENT RÉAGIR QUAND ON NE FAIT AUCUNE VENTE

Il y a des fois où… ça ne veut pas ! Il y a quelques jours, j’ai vécu une expérience franchement désagréable. C’était un samedi, lors d’une séance de dédicaces où je pensais pouvoir vendre quelques livres. Oui, mais voilà : j’ai attendu, je me suis ennuyé, j’ai fait chou blanc et la suite logique s’est imposée à moi. Depuis, je me pose tout un tas de questions, me demandant ce que j’ai fait de mal ou si je n’ai pas perdu mon temps pour rien. Vais-je obtenir toutes les réponses à mes interrogations ? Aucune idée, mais cela me fait du bien de partager ce que je ressens via un article…


Le constat : zéro pointé

Pour commencer, remettons les choses dans leur contexte. Samedi dernier, le 16 septembre, je suis allé faire une séance de dédicaces au centre culturel du Leclerc de Léognan, en Gironde. J’avais contacté la responsable, quelques mois auparavant, qui m’avait très gentiment répondu et invité à venir présenter mes deux derniers livres. Pour tout te dire, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. J’étais déjà allé dans un magasin Cultura, où j’avais eu une très bonne expérience, mais je n’avais jamais fait un centre culturel dans un Leclerc. J’avais vu des auteurs le faire sur les réseaux sociaux, et j’avais déjà vu, dans ce magasin où je fais mes courses, des auteurs exposer leurs ouvrages. Quand je suis arrivé, vers dix heures, c’était plutôt calme pour un samedi… mais cela ne laissait en aucun cas présager de ce qu’il s’est passé par la suite.

En effet, j’ai passé six heures de dédicaces à ne vendre aucun livre. Zéro pointé. Il faut dire qu’il y a relativement peu de passage dans ce centre culturel, situé dans un coin du Leclerc. Certes, à côté de l’entrée mais en décalé, ce qui fait que les gens filent tout droit faire leurs courses sans forcément voir qu’il y a là un auteur. Quelques personnes se sont arrêtées à mon stand et j’ai pu échanger avec elles. Mais trop peu. Et puis, leur but n’était pas d’acheter mes romans, mais plutôt de discuter, savoir ce que je faisais et se renseigner, également, sur l’auto-édition. Deux personnes ont vu que j’écrivais du thriller, un genre qui ne les attirait pas. Je ne peux pas leur en vouloir et comme je leur ai dit, il en faut pour tous les goûts. Un monsieur avait l’air plus intéressé, mais n’a rien acheté…

D’où ma question, qui tourne en boucle dans ma tête depuis quelques jours : était-ce le bon endroit pour faire une séance de dédicaces ?

L’analyse : le problème vient-il de moi ou du lieu ?

Depuis cette séance ratée, je me pose beaucoup de questions. Je me dis que le souci vient peut-être de moi. Depuis le Covid, j’ai perdu l’habitude de présenter mes livres lors de salons ou de séances comme celle-ci. Si je disais bonjour aux gens, j’ai eu beaucoup de mal à aller vers eux ou à leur dire une phrase d’accroche du genre « vous auriez deux minutes pour que je vous présente mon travail ? » Si j’avais été capable de capter l’attention de quelques personnes, peut-être ne serais-je pas parti bredouille. La deuxième réflexion que j’ai eue concerne les couvertures de mes livres : peut-être qu’elles n’attirent pas assez le regard ou ne disent pas clairement ce à quoi le lecteur doit s’attendre. Pour « Le Bébé de Francesca », je me dis que la couverture annonce bien la couleur. Mais concernant « Les Anonymes » ? Probablement pas…

Autre réflexion : le lieu n’était pas idéal. Comme je l’ai dit, ce centre culturel se trouve dans un coin du Leclerc, avec les livres qui ne sont pas visibles depuis le sas d’entrée. Voilà pourquoi mon stand a été avancé, mais finalement je me retrouvais à côté des câbles USB et chargeurs de téléphone. Pourquoi ne m’ont-ils pas mis au milieu des ouvrages, pour attirer l’œil des clients venant chercher des livres ? En parlant de cela, des gens qui viennent dans le but d’acheter un livre à Leclerc, il y en a finalement peu. Il s’agit d’un supermarché, et un samedi les gens viennent plutôt faire leurs courses que dépenser leur argent dans l’achat d’un livre. Quoiqu’il en soit, au terme de cette réflexion, je me dis que tous les facteurs que je viens d’évoquer n’ont pas aidé. C’est un tout qui a mené à ce zéro pointé.

Conclusion : ne pas rester sur un échec

Finalement, cette mauvaise expérience va me permettre d’apprendre et de rebondir. Premièrement, je me dis que je ne dois plus aller faire de dédicaces à Leclerc, en tout cas plus celui-ci. Une dame m’a évoqué le Leclerc de Langon, dans le sud du département, qui a l’air plus accueillant et plus propice pour un auteur indépendant. Je tenterai peut-être ma chance, mais j’ai quand même eu de meilleures expériences dans des magasins Cultura, donc je vais en recontacter pour les fêtes de fin d’année pour voir s’ils ont des dates de disponible. Il y a aussi la Fnac, qui parfois reçoit des auteurs donc il faut que j’axe mes recherches sur ce type de magasin, qui vend plus de la culture qu’un supermarché.

Deuxièmement, il faut que je fasse plus de salons, comme je le faisais avant le Covid. Je me suis fait une liste de ceux que j’aimerais faire l’année prochaine, s’ils existent encore. Je vais faire du mailing pour rebondir et ne pas rester sur cet échec. Dans quelques semaines, je serai présent lors d’un salon du livre à Sainte-Hélène, en Gironde, près de Lacanau. Là, les gens qui viendront seront intéressés par les livres et la lecture. J’espère parvenir à prendre mon courage à deux mains pour attirer leur attention avec une simple question pour ensuite pouvoir leur parler de mes livres, de mon univers et des frissons que j’aime provoquer chez le lecteur. Quoiqu’il en soit, je ne compte pas rester sur cet échec et je vais tout faire pour repartir en salon et en séance de dédicaces, car c’est ce qui permet de rencontrer de potentiels nouveaux lecteurs.


Comme je viens de te le dire, j’ai envie de reprendre les salons plus régulièrement et de faire plus de séances de dédicaces. Quand on n’est pas connu, c’est le seul moyen de vendre des livres et de se faire connaître. Le Covid a tout stoppé, d’accord, mais il y a des gens qui se battent pour que tout reprenne. Et si les auteurs ne s’inscrivent pas, les salons ne pourront pas avoir lieu. À moi donc de me bouger, de rebondir après cet échec et de revenir plus fort pour faire connaître mes romans !

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LES ANONYMOUS, GRANDE INSPIRATION POUR MON TROISIÈME ROMAN

Dans mon troisième roman – que tu pourras découvrir en début d’année prochaine –, j’ai glissé plusieurs références au groupuscule des Anonymous. Ainsi, je vais t’expliquer d’où vient ce collectif d’activiste, et quelles sont justement leurs activités. Puis, dans un deuxième temps, je te révèlerai quelles sont ces références que j’ai évoquées. Histoire de te faire patienter avant la sortie de mon prochain livre…


Qui sont les Anonymous ?

Tout d’abord, il faut noter que les membres du groupuscule Anonymous sont décrits comme des activistes menant leurs activités sur Internet. Ils sont ainsi ce que l’on appelle plus communément des hackers, et il semblerait qu’il soit difficile de les identifier, encore aujourd’hui. Par ailleurs, les membres de ce collectif se présentent comme des défenseurs du droit à la liberté d’expression sur Internet et en dehors. Mais d’où vient ce nom, vas-tu alors me demander ? D’après ce que j’ai pu lire, le nom Anonymous est considéré comme un mot fourre-tout désignant des membres de certaines communautés d’internautes agissant de manière anonyme dans un but particulier, généralement pour défendre la liberté d’expression. Tu as peut-être déjà vu les Anonymous lors de manifestations, notamment grâce à un signe distinctif dont je te parlerai plus tard. Mais attention : les Anonymous n’étant pas une organisation officielle, il est impossible de les rejoindre.

Quelles sont les actions menées par les Anonymous ?

Les Anonymous sont des activistes et ils ne sont pas tendres. Par exemple, il leur est déjà arrivé de participer à des attaques contre des pays dans lesquels la cybercensure était forte. Je peux citer une cyberattaque des Anonymous en Tunisie, en 2011, pour soutenir des manifestants. Cependant, les membres du collectif sont plus connus pour manifester et dénoncer ce qu’ils considèrent être des atteintes à la liberté d’expression, encourageant à la désobéissance civile. Une de leur plus grande action s’est déroulée en 2008, face à l’Église de scientologie. C’était ce qu’ils avaient appelé le « Projet Chanology ». Celui-ci avait mobilisé un bon nombre de manifestations et fait l’objet de propagandes à travers le monde. C’est là qu’on avait pu voir de nombreux manifestants porter un masque à l’effigie du personnage de V, dans la bande dessinée V pour Vendetta (qui a été influencé par l’histoire de Guy Fawkes).

C’est à partir de là qu’a émané l’idée de porter un masque, que l’on peut voir un peu partout désormais. Plus récemment, le 24 février 2022, le groupe Anonymous avait annoncé sur Twitter son entrée en cyberguerre contre le gouvernement russe, à la suite de l’invasion de l’Ukraine. Ils ont notamment piraté le site du Kremlin. Cependant, il y a un mauvais côté au fait que les activistes du collectif veuillent rester anonymes. En effet, les membres d’Anonymous ne font pas partie d’un groupe précis ; n’importe qui peut se réclamer de leur mouvement. Ainsi, les actions de personnes qui revendiquent une appartenance à Anonymous sont parfois confondues avec celles de pirates malintentionnés, surnommés « black hats » (chapeaux noirs en français). Le fait que n’importe qui puisse se revendiquer être un Anonymous pose problème au groupe, qui est contre certaines idées comme celles véhiculées par l’extrême-gauche ou encore l’extrême-droite.

Quel est le lien entre les Anonymous et mon troisième roman ?

Pour finir, évoquons le lien entre ce groupuscule et le roman que je publierai au début de l’année 2023. Comme tu dois t’en douter, on y retrouvera plusieurs références aux Anonymous, à commencer par le masque de Guy Fawkes, qui sera omniprésent dans ce livre. Ce symbole aura une grande importance, et mon petit doigt me dit qu’il apparaîtra même sur la couverture du roman. Par ailleurs, un groupe secret, comparable aux Anonymous, sera mis en scène dans ce qui sera mon troisième roman. Sans vouloir trop en dire ni vous spoiler, il s’agira d’une sorte de secte secrète, inconnue du grand public (si je puis m’exprimer ainsi). Seule une petite frange de la population connaît son existence et il s’agit d’une caste très particulière. La seule différence est qu’il n’y aura aucun lien avec les actions des Anonymous décrites plus haut. Tout cela te rend curieux, n’est-ce pas ?


Tu l’auras compris, le but de cet article est d’attiser ta curiosité et de te donner de quoi patienter jusqu’à la sortie du roman… Maintenant que tu en sais un peu plus sur les influences que l’on pourra y trouver, je vais te distiller, semaine après semaine, quelques petites informations à propos de ce livre : son titre, sa couverture, son synopsis et quelques informations sur les personnages principaux. Histoire d’entretenir ce climat d’attente jusqu’au jour de sortie.

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CHRONIQUE – LA SAIGNÉE, CÉDRIC SIRE

Salut à toi, Fidèle Lecteur ! Comme tu dois t’en douter, avant d’être un écrivain je suis un lecteur. Et pour ce nouvel article, je voulais chroniquer le dernier livre que j’ai lu : « La Saignée », de Cédric Sire. Pourquoi ce choix ? Parce que j’ai découvert cet auteur avec « Vindicta », que j’avais beaucoup apprécié. J’avais donc d’énormes attentes sur ce nouveau thriller, dont je vais te parler tout de suite. Et sans tout te spoiler, je vais te révéler ce qui m’a plu dans ce livre, et ce qui m’a moins conquis. Prêt ? C’est parti !


Synopsis : âmes sensibles, s’abstenir !

Avant de vous livrer mon avis sur ce livre que beaucoup ont déjà dû lire, je vais partager avec vous le résumé de l’histoire de Cédric Sire que j’ai pu trouver sur Amazon. Un synopsis qui démarre de la plus belle des manières, par la phrase suivante : une plongée dans un monde où chacun doit affronter ses démons. Ce résumé n’en dit pas trop et j’espère qu’il donnera envie à celles et ceux qui n’auraient pas encore lu ce roman de se plonger dedans !

Estel Rochand a été écartée de la police à la suite d’une terrible bavure qui a causé la mort d’une innocente. Sa vie est en miettes, son couple à la dérive. Désormais garde du corps de seconde zone, cette ancienne championne de boxe se fraie un chemin dans l’existence comme elle l’a toujours fait : à coups de poing. Prise dans un engrenage infernal, Estel a de plus en plus de mal à contrôler ses accès de violence. Quentin Falconnier, policier spécialisé en cybercriminalité, enquête sur un site du Dark Web, qui propose des vidéos de torture et de mise à mort en direct. Qui peut bien se cacher derrière cette « red room » appelée La Saignée, diffusant des meurtres à la perversité absolue ? Le jeune homme se lance corps et âme dans cette nouvelle croisade. Coûte que coûte. Un terrible compte à rebours a commencé.

Points positifs : la plume de l’auteur et le suspense

Déjà, il faut savoir que j’ai découvert la plume de Cédric Sire seulement l’année dernière, quand j’ai lu son best-seller, « Vindicta ». J’avais beaucoup apprécié ce livre, que j’avais d’ailleurs chroniqué sur ce blog. C’était une belle découverte pour moi, et ce roman dont j’avais entendu beaucoup de bien m’avait rapidement conquis. Voilà pourquoi j’ai eu envie de lire « La Saignée ». D’ailleurs, j’ai été très heureux de retrouver la façon d’écrire de cet auteur, qui nous emmène toujours dans une direction qui n’est pas la bonne à suivre. Je pense qu’il prend un malin plaisir à semer de faux indices, qui vont nous faire croire qu’un personnage peut être coupable d’un délit ou d’un meurtre, alors qu’en fait il nous prend à contre-pied à la fin du roman. Sur ce plan-là, Cédric Sire a plutôt réussit son travail, selon moi, dans son dernier roman.

De plus, il y a autre chose que j’apprécie beaucoup quand je lis cet auteur. En effet, il nous amène à réfléchir. Rien n’est jamais acquis dans ses histoires. On doute de la culpabilité de certains personnages et ce n’est qu’au fur et à mesure qu’on peut les innocenter pour découvrir qui sont les vrais coupables. Il y a du sang et c’est parfois violent, ce qui a pu gêner certains lecteurs dont j’ai pu lire les commentaires ici ou là (après ma lecture, je ne voulais pas me faire spoiler…). Pour ma part, cela ne me dérange pas du tout, car je suis un grand amateur de thriller. Et, comme quand j’écris dans ce genre littéraire, j’aime quand il y a de l’action et du sang, donc c’est encore une autre raison qui m’a fait apprécier « La Saignée », du début à la fin !

Faiblesses : beaucoup de personnages et d’histoires parallèles

Comme rien n’est parfait, il y a cependant quelques petites choses que j’ai moins apprécié dans ce roman de Cédric Sire. Dans « La Saignée », je trouve qu’il y a trop de personnages et qu’il ne sont pas assez exploités en profondeur. On connaît leur caractère général, mais leurs histoires personnelles – et notamment leur passé, qui est souvent évoqué en quelques mots seulement – ne sont pas assez développées à mon goût. Je vais illustrer cela avec deux exemples. Les deux flics sont des personnages centraux de l’histoire, dirait-on, mais j’ai eu l’impression de les connaître sans vraiment les connaître à la fin de ma lecture. Par ailleurs, le personnage d’Estel a une histoire qui est explorée plus en profondeur, mais on ne connaît pas tous les éléments de son histoire (même si on découvre son passé avant la fin du roman).

Enfin, j’ai trouvé que l’on se perdait un peu dans les histoires parallèles à l’intrigue principale. Il y a quelques longueurs qui, à mon sens, auraient peut-être pu être évitées. Cela donne parfois une impression d’inachevé. Ou alors, on pourrait croire que l’auteur n’a pas voulu développer certaines mini intrigues pour ne pas perdre le lecteur. Cependant, si elles ne servaient pas l’intrigue principale, pourquoi les garder ? Je n’ai pas de réponse à apporter à cette question, seulement j’ai trouvé cela dommage même si ces faiblesses dont je parle ne m’ont pas empêché de passer un bon moment quand j’ai lu « La Saignée ».


Pour conclure, j’ajouterai que « La Saignée » reste à mon goût un très bon roman, grâce à la plume aiguisée de Cédric Sire. Qui, s’il faut le préciser, reste un grand auteur de thrillers. Cependant, et cela ne reste que mon avis personnel (je préfère le préciser avant de recevoir des tonnes de messages incendiaires), j’ai préféré « Vindicta » à ce roman. Et toi, tu as lu « La Saignée » ? Qu’en as-tu pensé ? Je t’invite à me laisser un petit commentaire, ton avis m’intéresse maintenant que tu as lu le mien !

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IL Y A CINQ ANS, JE ME LANÇAIS DANS L’AUTO-ÉDITION…

Je ne vous en ai pas encore parlé : cette année, ça fait cinq ans que je me suis officiellement lancé dans l’auto-édition. En effet, j’ai publié mon tout premier livre en mai 2017 et j’ai, pour l’occasion, ouvert mon auto-entreprise pour pouvoir toucher l’argent des ventes réalisées. Même si le travail autour de ce premier projet avait démarré l’année précédente, c’est bien cette date que je retiens officiellement pour parler du lancement de mon activité d’auteur indépendant.


Certains d’entre vous me suivent peut-être depuis le début. Mais tu as peut-être pris le train en marche. Peu importe. Dans cet article, je souhaite faire le bilan de mes cinq années dans l’auto-édition, enrichissantes mais aussi loin d’être faciles. Pour moi, le point de départ se situe en 2017, au mois de mai, quand j’ai publié mon premier livre : un recueil de trois nouvelles intitulé « Des Aventures Hors du Commun ». Mon premier roman est arrivé un an et demi après, en décembre 2018, suivi d’un second en juin 2020. Par ailleurs, j’ai publié deux nouvelles gratuites (« Selfie », sur Amazon et « Un Meurtre Presque (Im)Parfait » sur mon site internet), ainsi qu’un deuxième recueil de nouvelles, « Le Train de l’Angoisse », en février 2021. Enfin, ma dernière sortie en date est la novella « Le Bébé de Francesca », publiée en novembre dernier.

Si je dois tirer un bilan de ces cinq premières années d’auto-édition, je dirais d’abord que mon activité m’a permis de rencontrer des gens intéressants, venus d’horizons différents. Que ce soit à travers mes lecteurs mais aussi des collègues auteurs, notamment quand je faisais partie de l’association des Plumes Indépendantes. Les interactions sont beaucoup moins présentes depuis le Covid, mais je n’ai aucun doute. Je continuerai de rencontrer des gens formidables grâce à ma passion. Je pense notamment aux salons et aux dédicaces, même si j’en fais assez peu depuis environ deux ans. Par ailleurs, je suis très heureux d’avoir pu toucher les gens qui me laissent régulièrement des messages (sur les réseaux sociaux, par mail ou Amazon). Il n’y a pas mieux comme retour que d’avoir votre avis sur mes livres ou ce que je raconte dans ces articles, voire dans mes newsletters. MERCI À VOUS D’ÊTRE LÀ.

D’un autre côté, je me remets souvent en question, surtout cette année. Je suis loin de vivre de cette passion, qui ne me rapporte pas de véritable salaire. Les revenus sont irréguliers et mis à part ma famille et quelques fidèles lecteurs, il m’est difficile d’aller chercher un nouveau lectorat. Je sais que la route est encore longue, que je ne dois rien lâcher, mais ce n’est pas toujours facile de garder la même motivation. En ce moment, par exemple, c’est même difficile. Cependant, quand je vois que mon dernier livre (« Le Bébé de Francesca ») continue à faire parler, à faire des ventes et possède déjà 55 évaluations en six mois de durée de vie, je suis rassuré. Je pense que je devrais peut-être avoir une approche plus originale en terme de promotion de mon travail, et j’ai déjà quelques idées en tête pour la rentrée de septembre…

Ce que je veux te montrer à travers cet article, c’est qu’il y a du positif dans cette activité que je n’ai aucunement envie d’arrêter. Écrire, c’est toujours une passion. Je prends plaisir à construire des histoires et à vous les laisser entre les mains. J’ai toujours plein d’idées dans la tête et quand je suis devant mon ordinateur, le plaisir est toujours le même. Cependant, comme tous les auteurs (enfin, j’imagine), j’aimerais vivre de cette passion et ne plus avoir à remplir le frigo avec une activité salariée. Ce que je ne peux pas encore faire. Voilà qui nourrit parfois ma frustration, car ce travail en plus de mon activité d’écriture me prend pas mal de temps… Ajoutez à cela que j’ai un bébé de désormais huit mois, et vous comprendrez pourquoi j’ai dit que cette année était peut-être plus difficile, en terme de motivation, que les autres !


Bref, toi qui lis cet article, sois rassuré : je ne viens pas t’annoncer la fin de mon travail d’auteur indépendant, après cinq années de dur labeur. Je vais m’accrocher et continuer à travailler sur mon prochain manuscrit. Je vais essayer de nouvelles approches pour essayer d’attirer l’attention de nouveaux lecteurs et, qui sait, peut-être qu’un jour je parviendrai à vivre de ma passion. En attendant, je continuerai à en rêver, tous les soirs, au moment de fermer les yeux pour m’abandonner dans les bras de Morphée.

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LA TÉLÉKINÉSIE À TRAVERS LA LITTÉRATURE ET LE CINÉMA

La télékinésie est un thème exploité depuis fort longtemps, que ce soit dans la littérature ou même le cinéma. Moi-même, j’ai exploré ce thème dans mon dernier livre, la novella « Le Bébé de Francesca ». Peut-être que certains d’entre vous l’ont lu et s’en souviennent ? Le but ici n’est pas de parler de nouveau de ce livre publié en fin d’année dernière, mais de relever quelques films et quelques livres qui explorent également ce thème et qui m’ont marqué, en tant que lecteur et spectateur.


Qu’est-ce que le phénomène de télékinésie ?

Peut-être que vous n’avez jamais entendu parler de ce phénomène et que vous ne savez pas encore ce qu’est la télékinésie. De ce fait, vous avez cliqué sur cet article parce qu’il parle de cinéma et de littérature, sans savoir vraiment où vous alliez. Je vais donc m’empresser de vous donner la définition du Larousse. Elle dit que la télékinésie, ou encore psychokinésie, est la « faculté paranormale d’exercer une action directe de la pensée sur la matière ». En gros, et si vous avez lu mon dernier livre l’exemple sera beaucoup plus parlant, il s’agit d’un phénomène paranormal consistant à déplacer les objets par la simple force de la pensée. Comme le fait de voler dans les airs, je pense que c’est un fantasme que l’être humain continue de se construire depuis des décennies. Et qui a donné des idées à des auteurs et des scénaristes…

Stephen King et Roald Dahl, la télékinésie dans la littérature

Dans la littérature, deux livres qui m’ont principalement marqués ont exploré ce thème de la télékinésie. Tout d’abord, il y a « Carrie », de Stephen King, un des chefs-d’œuvre du maître de l’horreur, publié en 1974. Si vous me suivez, vous savez que je voue un culte à cet auteur, mais il faut dire qu’il avait fait fort avec ce personnage haut en couleurs (sans mauvais jeu de mots) ! Cependant, ce n’est pas le livre qui m’a le plus marqué, je vous en reparle dans quelques lignes… À côté de mon maître à penser, on trouve un auteur de livres pour la jeunesse, le Britannique Roald Dahl. En 1994, il a publié un livre intitulé « Matilda ». En effet, la petite fille qui porte le même prénom que dans le titre est très intelligente et elle peut contrôler toutes sortes d’objets à distance, rien qu’avec ses yeux.

Stranger Things, les X-Men et Lucy : la télékinésie au cinéma et à la télévision

Comme je vous le disais, concernant « Carrie », ce n’est pas le livre qui m’a le plus marqué. Comme de nombreuses œuvres de Stephen King, ce roman a été adapté au cinéma. Je me souviens encore des images choquantes de cette jeune fille capable de tuer… J’en ai des frissons ! Mis à part cela, beaucoup d’œuvres de fiction ont exploré le thème de la télékinésie. En vrac, on le retrouve avec certains personnages des X-Men, mais aussi dans les suites de Carrie, ainsi que dans le film Lucy, de Luc Besson. Je vous l’avoue, je ne les ai pas tous vus, et ma plus grosse influence actuelle sur ce thème est une série : Stranger Things. Je vous ai longuement parlé de la nouvelle saison à venir, la semaine dernière, donc je ne vais pas en rajouter. Mais vous comprenez désormais mieux pourquoi j’adore cette série !


Voilà, vous savez désormais d’où je peux tirer certaines de mes influences. En effet, les idées nous viennent souvent, quand on est auteur, du monde qui nous entoure et des fictions que l’on a vues et lues. Rien n’est laissé au hasard, même si parfois on n’y pense pas tout de suite ! Et vous, est-ce qu’un livre ou un film traitant du sujet de la télékinésie vous a particulièrement marqué ? Dites-moi tout !

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QUI SONT MES PARTENAIRES POUR L’ANNÉE 2022 ?

Comme chaque année, j’ai lancé un appel au partenariat via un article publié sur ce blog, il y a quelques semaines. J’ai mis un peu de temps à prendre en compte les inscriptions et à les accepter, mais c’est bon, on y est ! En 2022, j’aurais ainsi quatre partenaires privilégiés, que je vais vous présenter ici.


Avant de vous présenter ces quatre personnes, je souhaitais vous rappeler que pour moi, le partenariat est une relation privilégiée entre l’auteur et des lecteurs proches (ou des chroniqueuses). Cela doit être un échange donnant-donnant. Voilà pourquoi j’essaierai de vous parler de ces partenaires, à travers des interviews ou des articles de blog, dans le courant de l’année. J’avais déjà interviewé une de mes partenaires en 2020, qui renouvelle son « contrat » pour la troisième année consécutive ! Nous allons d’ailleurs commencer avec elle : Morgane Rocher, une auteur qui est aussi une fidèle lectrice. Comme les trois autres partenaires, elle pourra découvrir mes publications en avant-première, pour en parler autour d’elle le jour de la sortie et m’aider à faire connaître mes livres. Avec Morgane, l’échange est bien engagé : je l’avais interviewée en 2020 et elle vient de publier une interview de moi-même sur son site !

En ce qui concerne mes autres partenaires, il y a parmi elles (oui, il s’agit de quatre lectrices, pour tout vous dire) Nathalie, une autre fidèle lectrice qui me suis depuis quelques temps déjà et n’hésite pas à répondre aux newsletters que j’envoie chaque lundi, pour mon plus grand plaisir. Nathalie est une grande fan de thrillers, d’après ce que j’ai compris. Ce qui m’arrange bien et j’espère qu’elle appréciera mes prochains manuscrits quand je lui ferai découvrir en avant-première ! Car c’est aussi ça, le partenariat : envoyer mes textes pour de la betâ-lecture ou pour que mes lecteurs les plus fidèles m’aident à les relayer pour atteindre le plus de lecteurs possibles. Nathalie, je te souhaite la bienvenue parmi mes partenaires, au plaisir d’échanger encore avec toi par mail.

Enfin, il y a deux petites nouvelles qui me rejoignent cette année : Sonia et Virginie. Je ne connais pas encore ces deux personnes, mais je peux vous transmettre les informations dont elles m’ont parlé lors de leur candidature pour le partenariat. Sonia semble être habituée à offrir ses services pour de la bêta-lecture, en tout cas elle vient de lire ma novella « Le Bébé de Francesca » et a publié son retour sur Amazon : si j’en crois ce qu’elle a écrit, elle a bien apprécié ce livre et mon style, je suis donc soulagé car ce partenariat comment à merveille. Quant à Virginie, elle publie des chroniques sur un site (https://www.sfmag.net/index.php) et m’a parlé d’un blog littéraire à venir au mois de mars. Je pense qu’elle chroniquera des livres qu’elle a lu et ce sera donc une belle plate-forme pour mes propres publications. Affaire à suivre !


Voilà, je vous ai parlé des quatre partenaires qui m’épauleront en 2022 pour les sorties que j’ai déjà prévu, et que vous pouvez retrouver dans cet article où je les avais présentées. Bientôt, je parlerai de ces quatre personnes plus en détails à travers les articles que je publie sur mon blog deux fois par mois…

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POURQUOI DEVRAIS-TU T’INSCRIRE À MA NEWSLETTER ?

Salut à toi, Cher Lecteur ! Voilà ma question de la semaine, simple et basique : pourquoi devrais-tu t’inscrire à ma newsletter ? Comme je suis sympa, je t’en donne déjà la raison principale. Cette année, je vais mettre moins d’images dans mes mails, et donc plus de texte. Ne t’y méprends pas : je vais essayer de t’écrire des choses intéressantes et je te parlerai plus personnellement de moi, de ce que je fais dans mon quotidien d’auteur et des surprises qui t’attendent pour cette année 2022. Mais ce n’est pas tout…


Avant de démarrer mon argumentaire, je souhaiterais te partager le mail de Bruno, un lecteur qui s’est abonné il y a peu à ma newsletter. Bruno m’a contacté par mail, suite à son inscription, pour que je lui envoie la nouvelle « Selfie » au format PDF. D’après ce que j’ai compris, il a été impressionné que je lui réponde. Voici ce qu’il m’a écrit : « Wouha, réponse rapide, j’adore ! Merci beaucoup !! » Eh oui, si tu m’écris, je te répondrai… je fais l’effort de répondre à tout le monde ! Pour en revenir à la newsletter, voilà pourquoi tu devrais t’y inscrire (pas seulement pour recevoir des réponses). Cette année, je vais écrire plus et mettre moins d’images et de liens pour éviter que mes mails ne tombent dans tes spams. C’est déjà un point important si je veux être lu, tu ne crois pas ?

Comme tu peux le voir, j’ai enfin compris une des raisons qui va me pousser à écrire plus dans ces newsletters et à oublier les photos. En effet, les images intéressent peu les lecteurs ; ce qui est important, c’est que je te parle de moi, de mes projets, que je te montre les dessous du métier… Et en plus, les images font tomber les mails dans les spam. Quel idiot j’ai été de ne pas y penser avant ! Bon, mis à part ces révélations, tu devrais aussi t’abonner à ma newsletter pour recevoir des informations exclusives, que les autres n’auront pas (ou plus tard, dans un article comme celui-ci, par exemple). Là, tu vas apprendre que j’ai sérieusement commencé à réfléchir à l’un des projets que je compte publier en cette année 2022, normalement lors du premier semestre.

Si tu as lu le dernier article que j’ai publié, tu te souviens que j’ai parlé de la publication d’un nouveau livre gratuit, qui sera une nouvelle d’une dizaine de pages. Il y a quelques jours, j’ai réfléchi au texte que je voulais t’offrir à toi, Cher Lecteur. Je me suis dirigé vers un manuscrit dont j’ai écrit le premier jet en fin d’année dernière. Il s’agit bien d’une nouvelle. Je vais d’ailleurs devoir la retravailler. En effet, je n’en suis pas satisfait à 100%. D’ailleurs, j’en viens à me demander si c’est une bonne idée, si je ne devrais pas repartir de zéro et écrire un autre manuscrit… Mais comme je suis en pleine écriture du premier jet de mon prochain roman, que je compte publier à la fin de l’année 2022, je me sens un peu perdu !


Voilà une dernière chose que je partage dans mes newsletters : outre l’avancée de mes projets, mes sentiments et les doutes que je peux rencontrer. Je t’en ai parlé ici, dans cet article, mais c’est avant tout pour faire écho à un mail envoyé à mes abonnés il y a deux semaines déjà. Si tu t’abonnes, tu auras tout cela en avant-première. Avant les lecteurs moins fidèles, qui peut-être ne sauront jamais tout ce que tu sauras. Cela ne tient qu’à toi de me rejoindre. Si cela t’intéresse, je t’encourage à cliquer ICI. Merci d’avance, et à bientôt.

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QUELS SONT MES PROJETS POUR L’ANNÉE 2022 ?

Avant toute chose, je voulais t’adresser un message à toi, Fidèle Lecteur ! Bonne année, qu’elle t’apporte le meilleur côté lecture mais aussi sur le plan personnel. Comme j’ai pris l’habitude de le faire tous les mois de janvier, je vais te dresser un bilan de mes projets d’écriture réalisés sur l’année 2021, avant de te présenter tous les projets que j’ai pour l’année 2022. Est-ce qu’ils aboutiront tous ? Mystère…


1/ Bilan 2021

Une fois n’est pas coutume, nous allons principalement parler de projets d’écriture. Je préfère mettre de côté les salons et dédicaces, car avec la pandémie il est encore difficile d’en faire (j’espère développer cette partie de mon activité en 2022). Si je reprends le planning des publications établi début 2021, une fois de plus mes objectifs ont été atteints. Enfin, presque tous… Concernant les livres publiés, j’ai tenu mon calendrier : le recueil de nouvelles « Le Train de l’Angoisse » est sorti en février, comme prévu, et la novella « Le Bébé de Francesca » – bien qu’elle ait été prévue plus tôt dans mon calendrier – a bien été publiée en 2021. En revanche, je n’ai pas tenu mon calendrier d’écriture. Je pensais écrire le premier jet de mon prochain roman, mais un heureux événement (la naissance de ma fille) m’a fait prendre du retard dans mon planning.

J’ai tout de même écrit le premier jet de quelques nouvelles lors de l’année écoulée, et j’ai réussi à tenir mon objectif de vous publier deux articles par mois sur mon site officiel. Ce qui n’est pas si mal ! Là où je remarque une grande réussite par rapport à ce que j’avais planifié, c’est concernant la newsletter, qui commence à bien se développer. Ainsi, je pensais vous envoyer un mail par mois mais depuis quelques temps, je suis passé à un mail par semaine. Cela me permet de garder le contact avec vous, mes Fidèles Lecteurs, et de vous parler de plein de sujets différents. À croire que cela vous plaît car, comme je le disais, mon audience s’accroît petit à petit.

2/ Planning des publications 2022

Je vais désormais vous parler des livres que je prévois de publier en 2022. Certains projets sont encore flous, mais j’espère qu’ils verront le jour cette année. Je vais commencer par celui qui sera publié à coup sûr, car j’en ai déjà démarré l’écriture : mon troisième roman, dont le titre provisoire est « Anonymes ». Il sortira en novembre ou décembre. Il s’agira d’un nouveau thriller, qui arrivera après la sortie d’un livre gratuit, que je proposerai sur Amazon durant le premier semestre. Je n’ai pas encore commencé à l’écrire, mais il s’agira d’une nouvelle de quelques dizaines de pages. Enfin, je prévois aussi de démarrer une série de textes qui seront des détournements de contes pour enfant à la sauce thriller… Je ne vous en dis pas plus, ce projet est encore au stade d’ébauche mais vous serez les premiers informés quand il verra le jour !

3/ Planning d’écriture

Je vais enfin vous parler de mon planning d’écriture, comme je le fais habituellement. Il sera chargé, puisque je vais devoir écrire de A à Z cette nouvelle que je prévois de publier gratuitement (à moins qu’il ne s’agisse d’une nouvelle déjà écrite, auquel cas je n’aurais que la phase de correction/réécriture à faire). Par ailleurs, je me donne trois mois pour écrire le premier jet du roman « Anonymes », avant de passer à la phase de correction et de réécriture, avec l’aide de mes bêta-lecteurs. Enfin, je vais démarrer l’écriture du projet que j’ai appelé secret, mais dont je vous ai déjà parlé au paragraphe précédent. Concernant le site et les newsletters, je compte bien garder le même rythme que l’année dernière : deux articles par mois et un mail à mes abonnés par semaine. Ce rythme me convient et semble vous convenir, alors pourquoi en changer ?


Voilà pour mon planning annuel, vous savez TOUT ! Vous souhaitez être tenus au courant des évolutions de mes différents projets, et parler de différents sujets plus intimes avec moi ? Je vous encourage à me rejoindre via ma newsletter, en vous abonnant ICI ! Profitez-en, vous recevrez en plus quelques cadeaux de bienvenue…

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PAUL GUÉRIN, PERSONNAGE CENTRAL DANS « LE BÉBÉ DE FRANCESCA », EN INTERVIEW !

Pour fêter le premier mois de la sortie de la novella « Le Bébé de Francesca », je suis allé interviewer un des personnages centraux de l’histoire : Paul Guérin, le père de Martin, ce bébé si particulier… Découvrez ci-dessous ces réponses à mes questions et la façon dont s’est déroulée la mise en place de l’intrigue, autour de quelques personnages hauts en couleur !


Bonjour Paul, comment vas-tu depuis la sortie de la novella « Le Bébé de Francesca » ?

Bonjour Yannick, je vais très bien, je te remercie. Je me remets petit à petit de cette belle aventure humaine. C’était un travail très intense pendant l’écriture de l’intrigue, tu as été très exigeant mais le résultat vaut le coup. Je suis heureux de ce premier mois de vie du livre, il a l’air de plaire aux premiers lecteurs qui ont eu la chance de le découvrir.

Comment était-ce de faire vivre cette histoire avec un bébé d’un an et demi ?

Je dois avouer que cela n’a pas été facile tous les jours. Travailler avec un enfant aussi jeune peut avoir des mauvais côtés. Il fallait respecter son rythme, que ce soit pour les repas ou le sommeil. Grâce à toi, on a pu s’adapter et construire l’intrigue autour de lui, au fil du temps. Mis à part cela, ce fut très intéressant d’être avec un bébé. Il ne parle pas, mais certaines scènes avec lui ont été géniales à jouer. Notamment la scène de fin, où il a fallu faire preuve de beaucoup d’imagination… Mais je ne vais rien en révéler ici, je ne voudrais pas spoiler ton livre !

Il y a tout de même une chose que l’on peut révéler : le personnage de Francesca est décédé, et elle est absente durant tout le livre. D’où ma question : Francesca existe-t-elle vraiment ?

Le personnage existe vraiment, oui ! Paul, c’est-à-dire moi-même, j’ai été marié à elle. Nous avons ensuite divorcé, quelques temps avant le début de l’intrigue, justement à cause de Martin. C’est un bébé particulier que tu as créé, puisqu’il possède un pouvoir… Hors du commun. En revanche, non il n’y a personne qui a joué son rôle. C’est un personnage fictif, et comme elle n’apparaît pas vivante dans ta novella, je pense que tu n’as pas jugé utile de faire intervenir quelqu’un pour jouer une défunte. Mais ça aurait pu être marrant de la faire vivre à travers quelques flashback, puisqu’il y en a dans le livres…

C’est vrai, oui. C’est une idée qui m’a traversé l’esprit mais j’ai préféré la laisser de côté. Parlons désormais du capitaine Charras, pour continuer avec les autres personnages du livre. Est-il un gentil flic, ou un flic bourru et désabusé ?

Dans le livre, ce personnage est plutôt brut de décoffrage, il agit un peu avant de réfléchir, je dirais. Il semble aussi désabusé après des années passées dans les forces de police. Par ailleurs, il va vite se retrouver perdu avec ce bébé aux capacités surnaturelles. N’y croyant pas au début, il ne saura pas vraiment quoi faire de lui et comment conclure son enquête. Cependant, le flic que tu as décrit dans ton livre n’a rien à voir avec le flic tel que je le connais dans la vraie vie. Le capitaine Charras semble être une personne normale, plutôt joviale d’après ce que j’ai pu voir de lui. Je l’ai un peu suivi dans son job, il le fait avec sérieux mais il est loin d’en avoir marre. Il peut même se montrer drôle, à faire des blagues à ses collègues !

Comment as-tu réussi à faire vivre les scènes d’horreur où on voit le pouvoir de Martin s’en prendre à toi physiquement ?

Comme je le disais tout à l’heure, c’était tout sauf évident, mais c’était plutôt marrant à jouer. En fait, j’avais Martin en face de moi. C’est-à-dire un bébé tout à fait normal, assis dans sa chaise haute, qui me regardait et qui parfois me souriait. Puis, j’ai dû imaginer ce que tu voulais qu’il me fasse vivre. J’ai dû faire abstraction du joli petit chérubin que j’avais en face de moi et imaginer les pires horreurs. Il faut dire que j’ai une bonne imagination, tout comme le capitaine Charras, d’ailleurs. Pour la scène finale, nous sommes parvenus à nous mettre en adéquation. On savait exactement où on voulait aller, l’un comme l’autre. Le résultat est réussi. Enfin, je pense. On a fait plusieurs tentatives, qui ont nécessité plusieurs réécritures de ta part. Au final, quand on a lu le rendu avec toi, tout le monde était satisfait ! Même toi, c’est pour dire…

Justement, cela amène à ma dernière question : comment m’as-tu trouvé pendant tout ce temps où nous avons travaillé ensemble ? Dirais-tu que je suis un écrivain sympa, qui te donnais la bonne direction à suivre ?

Ah oui, tu es très sympa, il n’y a rien à dire. On a toujours travaillé dans une bonne ambiance, malgré toutes les questions que tu as pu te poser pour maintenir la cohérence du récit et intéresser tes lecteurs. En même temps, je t’ai trouvé exigeant. Ce qui a parfois du bon, et parfois du moins bon. Tu as enlevé des passages du livre que j’aurais peut-être gardé, parce que je trouvais qu’on – les personnages – avait fait du bon boulot. Après, tu as su être à l’écoute, notamment des conseils de tes bêta-lectrices. Non, franchement si je devais à nouveau travailler avec un auteur comme toi, ce serait avec plaisir. En plus, pour répondre à la fin de ta question, oui tu donnais bien la direction à suivre. Quand c’était clair dans ta tête, tu savais nous expliquer où tu voulais en venir. On en discutait un jour avec le capitaine Charras, qui n’a pas toujours un rôle évident dans cette histoire. Grâce à toi, nous avons réussi à créer un bon rendu.


Je tiens à remercier Paul Guérin, qui a bien voulu se prêter au jeu des questions/réponses. Bien entendu, vous aurez compris que cette interview est fictive, et que les réponses n’engagent que moi. J’ai bien aimé me prêter à cet exercice, qui je l’espère vous donnera envie de découvrir « Le Bébé de Francesca ». Je vous encourage d’ailleurs à me dire ce que vous en avez pensé, et si vous aimeriez avoir une interview d’un autre personnage du livre (le capitaine Charras, par exemple ?).

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TOUT CE QUE TU DOIS SAVOIR SUR “LE BÉBÉ DE FRANCESCA”

Si tu me suis, tu sais que ce lundi 22 novembre 2021 est une date particulière pour moi. Eh oui, c’est aujourd’hui que sort officiellement mon cinquième livre, une novella intitulée “Le Bébé de Francesca”. Je me suis demandé ce que je pourrais faire pour te donner envie de la découvrir, et j’ai eu l’idée de te dire tout ce que tu dois savoir, sans trop t’en dévoiler non plus…


Les principaux personnages

Il y a trois personnages au cœur de cette histoire. Ils se côtoient tout au long de l’intrigue et tu n’es pas à l’abri que l’un d’eux te fasse un petit peu peur…

  1. Martin, un bébé de dix-huit mois. Tu le découvriras rapidement, il n’est pas un enfant comme les autres. Pas seulement aux yeux de Paul, son père. Le capitaine Charras va l’apprendre à ses dépens mais… Chut, je ne t’en dirai pas plus, pas de spoiler non plus !
  2. Paul Guérin, le père de Martin. Plusieurs fois convoqué par la police, il va se retrouver perdu, à devoir s’occuper seul de son fils. Dans un premier temps, il va être dépité de voir que le capitaine Charras ne l’écoute pas et je tienne pas compte de ses avertissements concernant Martin. Jusqu’au moment où il sera trop tard…
  3. Le capitaine Maxime Charras, un capitaine de la police de Bordeaux. Ce policier est amené à enquêter sur une affaire qui le fera rencontrer Paul Guérin et son fils. Il croira d’abord que Paul est son principal suspect, mais un événement surnaturel le fera changé d’avis. Il assistera enfin à une scène d’une violence inouïe, qui le changera à tout jamais.

Quid de Francesca dans tout cela ? Car son nom est bien dans le titre, me direz-vous ! Je vous laisse découvrir qui est ce personnage et surtout, ce qu’il lui est arrivé…

Les thèmes

Le premier d’entre eux est la relation tendue entre un père et son fils d’un an et demi. Le père, Paul Guérin, se retrouve seul à s’occuper d’un enfant qui lui fait peur. Pourquoi le craint-il ? Je te laisse le découvrir mais il faut retenir que ce thème est au cœur du livre.

Autre thème de ce livre : la télékinésie. Il s’agit d’un pouvoir surnaturel, qu’un des personnages détient. Tu vas découvrir les tenants et les aboutissants d’un tel pouvoir, qui peut s’avérer être désastreux, notamment pour l’entourage de celui qui le possède.

Enfin, le dernier thème est l’enquête policière, qui pourtant n’est pas centrale dans cette novella. Cependant, elle est bien là, menée par le capitaine Charras et les trois autres policiers qui forment son équipe. Sur quoi porte cette enquête ? Va-t-elle être résolue ? Pour répondre à ces questions, rendez-vous dans “Le Bébé de Francesca”.

Les lieux

L’intrigue de mon nouveau livre se passe en Gironde. Le capitaine Charras travaille au poste de police de Meriadeck, qui se trouve en plein centre-ville. Quant à Paul Guérin, il habite une maison dans la ville de Bouliac, qui fait partie de la communauté urbaine de Bordeaux. Elle se situe sur la rive droite, à quelques kilomètres de la capitale girondine. Enfin, une partie de l’intrigue se situe dans une petite maison à Bègles, autre ville de la CUB. Mais je ne peux pas te dire a qui elle appartient, au risque de trop t’en dire et de te gâcher la surprise concernant ce livre.


Voilà, j’ai tout fait pour te donner envie de lire ma nouvelle parution. J’espère avoir réussi… Si tu es convaincu, je t’invite à te rendre sur Amazon en cliquant SUR CE LIEN pour acheter “Le Bébé de Francesca”. Tu feras partie de ces heureux lecteurs qui auront découvert ma novella, ainsi que le capitaine Charras, un personnage qui sera à nouveau au cœur d’un de mes prochains romans (attention, cette fois-ci c’en est une : SPOILER ALERT !!).