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CHRONIQUE – BILLY SUMMERS, DE STEPHEN KING

Cher Lecteur, me revoici pour une nouvelle chronique sous le format « Retour de Lecture » ! Il y a quasiment un an, je te partageais mon ressenti après la lecture du roman « Après » de Stephen King. Je ne t’avais pas caché ma déception, pointant le fait que l’auteur de nombreux best sellers n’arrivait plus à me surprendre comme il le faisait avant. Je t’avais dit que j’avais été déçu par ces derniers livres… Du coup, quand j’ai ouvert « Billy Summers », son dernier roman traduit en français, je ne savais pas à quoi m’attendre. Et c’est très bien ainsi, car je l’ai trouvé meilleur que les deux derniers que j’avais lus. Je t’explique tout dans l’article qui suit !


Présentation : Qui est Billy Summers ?

Ce roman de Stephen King débute avec le personnage de Billy Summers, ancien militaire américain devenu tueur à gages. Il va accepter un dernier contrat, avant de prendre sa retraite. Il est décrit comme le meilleur de sa profession, même s’il ne tue que des méchants. La quatrième de couverture n’en dit pas plus. Pendant les premières pages, on suit le déroulé du plan mis en place par Billy et ses associés pour son dernier contrat. Cependant, plus le roman avance et plus on se dit que la fin, qui paraît fatidique, va vite arriver. Que va-t-il se passer ensuite ? C’est là où Stephen King arrive encore à nous surprendre : il a tout prévu pour la suite, car tout ne va pas se passer comme son personnage principal l’aurait souhaité. Et le meilleur, c’est qu’il le sent dès le début… mais accepte quand même cette dernière danse !

Mon avis : Un roman bien meilleur que les précédents…

Dès l’instant où j’ai terminé ce roman de Stephen King, je me suis dit que c’était un excellent livre. Il est long (quasiment 600 pages) mais je n’ai pas vu le temps passer… et c’est bon signe ! Depuis la trilogie « Mr Mercedes », je n’ai pas toujours été conquis par les écrits du maître de l’horreur. Cependant, je dois reconnaître qu’il m’a conquis avec « Billy Summers », peut-être parce qu’il y a cet aspect polar qu’il avait déjà bien développé avec cette trilogie mettant en scène Bill Hodges, Holly Gibney et Brady Hartsfield. J’ai préféré ce roman à « Après » ou à « L’Institut ». D’ailleurs, il y a autre chose qui m’a beaucoup plu et fait sourire, en dehors de l’intrigue et du dénouement qui sont rondement bien menés : le clin d’œil à son chef-d’œuvre, « Shining », avec l’évocation du fameux hôtel Overlook.

… Mais il y a quand même quelque chose qui manque

Je n’ai pas peur de le dire : ces dernières années, les romans de Stephen King n’ont plus la même saveur. Même ceux que je qualifie de bons livres. J’en discutais il y a peu avec un ami qui est, lui aussi, un grand fan du maître. On en est venu à la conclusion que depuis son accident de voiture, survenu en 1999, qui a failli lui coûter la vie, il n’est plus le même. Il a arrêté l’alcool et, quelque part, son écriture s’en ressent. Pour en revenir à « Billy Summers », il y a parfois des raccourcis qui auraient pu être évités. En plein milieu du roman, un nouveau personnage féminin apparaît. Cette jeune femme sort un peu de nulle part et même si l’histoire se poursuit sans accrocs, je ne peux m’empêcher de me dire qu’avant, Stephen King ne se serait jamais autorisé de tels raccourcis.


Tel est mon ressenti sur ce roman de Stephen King, sorti en septembre dernier en France. Comme je le dis souvent : cela n’engage que moi. Tu as le droit de ne pas être en accord avec mon avis mais, si c’est le cas, je t’encourage à me laisser un petit commentaire pour que nous puissions en débattre. En attendant, je te dis à très vite pour un nouvel article sur mon site internet et pour la sortie de mon prochain roman !

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POURQUOI JE PRÉFÈRE ÉCRIRE QUE CORRIGER MES ROMANS ?

Tu te demandes peut-être quelles sont les différentes phases par lesquelles passe un auteur quand il construit un de ses romans. Les principales sont l’écriture du premier jet, suivi de plusieurs phases de relecture/correction, puis de l’envoi en bêta-lecture, qui engendre souvent des recorrections. Dans cet article, je vais partager mon expérience et t’expliquer pourquoi je suis plus à l’aise à écrire le premier jet d’un roman qu’à travailler sur sa correction.


Les différentes phases de l’écriture d’un roman

Comme tous les auteurs, cela me prend plusieurs mois pour écrire un livre. Je dois passer par plusieurs étapes incontournables pour te proposer un produit final qui tienne la route. Il y a d’abord une phase de préparation, où on met l’intrigue et les personnages en place. Vient ensuite l’écriture du premier jet, qui ne doit pas être trop longue. Je suis convaincu que l’on doit laisser court à son imagination, sans se soucier de l’orthographe ni des incohérences qui se glissent dans le texte. En effet, la construction de l’histoire que l’on veut raconter doit être plus importante que ces éléments techniques. Parce qu’on va y retoucher lors de la phase suivante, celle que je vais détailler dans la suite de cet article : les corrections et les différentes réécritures de notre texte. D’ailleurs, je ne suis pas un grand fan de cette phase. Je vais t’expliquer pourquoi.

Relire, corriger et réécrire son premier jet

Si j’ai choisi de te parler de cette phase plus en détail, à cet instant précis, c’est que je suis en plein dedans. En effet, je travaille actuellement sur mon prochain roman. J’ai terminé l’écriture du premier jet et me suis lancé dans la relecture et les premières corrections. Il s’agit de relever les traits physiques et le caractère des personnages que j’ai construits. Par ailleurs, je fais attention à toutes les autres incohérences qui auraient pu se glisser, concernant la temporalité, les lieux décrits etc… Enfin, je corrige les premières fautes d’orthographe, de grammaire et de typologie que je peux relever. En terme d’organisation, j’aime bien imprimer mon manuscrit, le corriger sur papier au stylo rouge (j’ai été prof, que veux-tu !) et enfin appliquer ces corrections sur mon fichier Word. Puis je fais un tableau des personnages et un autre pour détailler les différentes scènes de mes chapitres.

Pourquoi je préfère écrire que corriger mes romans ?

Je dois t’avouer une chose : je ne suis pas un grand fan de cette phase de relecture/corrections. En fait, je préfère largement écrire le premier jet, en laissant les idées sortir de mon imagination, que relire plusieurs fois mon manuscrit pour aller à la pêche aux incohérences, aux fautes et aux éléments qui ne vont pas dans l’histoire que je raconte. J’écris actuellement mon troisième roman, qui sera mon sixième livre. J’ai écrit pas mal de nouvelles et également une novella, qui est toujours disponible. À chaque fois, quand je suis dans cette phase de corrections, je trouve que j’ai du mal à avancer et je prends moins de plaisir. Cependant, cette phase est ô combien essentielle, sinon je vous livrerai un produit fini truffé d’incohérences et de fautes. Je dois donc prendre mon mal en patience, retrousser mes manches et me mettre au travail !


Le but de cet article était de te parler de mon ressenti par rapport à mon travail d’auteur. Tu auras compris que je te donne aussi un petit indice sur ce qui va arriver d’ici la fin de l’année : un nouveau roman. Si tu aimerais en découvrir plus et avoir des informations exclusives (que certaines de mes lecteurs les plus fidèles détiennent déjà), une solution existe : t’abonner à ma newsletter. Tu en apprendras plus sur moi, mon activité mais aussi ce futur roman qui sortira avant les fêtes de fin d’année…

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CHRONIQUE – STEPHEN KING, APRÈS

Que vous me suiviez depuis longtemps ou pas, vous devez désormais le savoir : une de mes grandes sources d’inspiration en tant qu’auteur se nomme Stephen King. J’adore cet écrivain et j’attends toujours avec impatience chacun de ses livres. Voilà pourquoi, dans cet article, je vais vous faire un retour de lecture sur son dernier roman, intitulé « Après » (« Later » en version originale).


Ai-je été (trop) impatient de découvrir ce roman ?

Avant de vous livrer mon ressenti sur « Après », je dois vous dire que je suis un grand fan de Stephen King. J’ai rarement été déçu par l’auteur américain, qui est ma principale source d’inspiration en tant qu’auteur. Ces dernières années, j’ai adoré la trilogie « Mr Mercedes », le roman « L’Outsider » et le livre écrit à quatre mains avec son fils – Owen King –, « Sleeping Beauties ». Cependant, le dernier roman du maître de l’horreur m’avait moins marqué, sans forcément m’avoir déplu. Il s’agit de « L’Institut », publié en France courant 2020. Par conséquent, j’en attendais peut-être beaucoup de ce roman, sorti en France en fin d’année dernière : « Après ». Depuis près d’un an, j’ai pu lire des articles et des retours (suite à la sortie américaine) qui m’ont vraiment donné envie de découvrir ce livre de mon maître à penser.

La trilogie "Mr Mercedes", de Stephen King

Présentation du roman « Après », de Stephen King

Voilà un premier paragraphe qui vous aidera, je l’espère, à comprendre mon retour de lecture. Encore un peu de patience, cependant. J’y viens. Je veux d’abord vous présenter ce livre, au cas où vous n’en auriez jamais entendu parler. Le personnage principal est un enfant, prénommé Jamie, que l’on voit grandir tout au long de l’intrigue. Il possède un pouvoir : celui de pouvoir parler avec les morts. Un don qui va lui coûter bien des cauchemars, surtout quand une inspectrice de la police de New York va lui demander son aide pour traquer un tueur qui menace de frapper… depuis sa tombe. En lisant le résumé du livre, je dois vous dire que ça m’a donné envie. Plus que la couverture de la version française, à laquelle j’ai préféré celle de la version originale, titrée « Later », que je vous partage ci-dessous.

Couverture de la version originale du roman "Après"

Mon avis : un bon livre, mais qui ne laissera pas un trace indélébile

Que les choses soient claires : ce livre est vraiment bien écrit. Stephen King a une longue expérience d’écrivain, on ne peut pas lui reprocher de ne pas savoir construire une intrigue capable de happer le lecteur. Mais, et j’ai du mal à expliquer pourquoi, je n’ai pas autant accroché qu’avec les livres cités dans le premier paragraphe. Je n’ai pas réussi à m’attacher à Jamie, à sa mère, ni à tout autre personnage. Mis à part le grand-père dont la femme meurt au début du roman. Jamie voit sa femme défunte, et partage la peine de ce vieil homme. Bref, je me suis parfois demandé où Stephen King voulait en venir dans l’enchaînement des différentes scènes. Je ne me suis pas ennuyé, mais je n’ai pas totalement accroché. Peut-être que ce livre n’était pas pour moi ou que j’en attends trop du maître, en étant un très grand fan.


Pour conclure, comprenez bien que ce ressenti est très personnel. Je ne dénigre pas les qualités d’écriture de Stephen King, qui ne sont plus à prouver. Qui suis-je, d’ailleurs, pour critiquer ce genre d’autre qui vend des millions de livres ? Ce que j’ai simplement voulu faire passer comme message ici, c’est que je n’ai pas accroché, là où d’autres lecteurs auront peut-être adoré ce livre. Au même titre, certains n’ont pas aimé la trilogie « Mr Mercedes », alors que personnellement j’ai adoré. Chacun a son ressenti et ses attentes quand il lit un livre. Les miennes étaient certainement trop fortes et, par conséquent, je me suis senti déçu à la fin de cette lecture. Ce qui n’engage que moi.

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LE SYNDROME DE LA PAGE BLANCHE, JE NE CONNAIS PAS, MAIS…

Salut à toi, Cher Lecteur ! Pour ce nouvel article, je voulais te parler d’un syndrome qui peut toucher tous les auteurs, à n’importe quel moment de leur carrière, sans qu’ils s’y attendent : le syndrome de la page blanche. Pour l’instant, j’y échappe. Dès que je me mets devant mon ordinateur et que j’ouvre une nouvelle page sur mon traitement de texte, les mots parviennent à sortir. Oui, mais… Récemment, un événement particulier me fait avoir du mal à enchaîner sur mon prochain livre, alors que j’en ai un qui sort dans deux semaines. Allez, suis-moi, je t’explique tout !


Page blanche, expression inconnue au bataillon !

Comme je le disais en introduction, je n’ai jamais réellement connu ce syndrome de la page blanche qui terrifie tant n’importe quel auteur en herbe. Voici comment je procède dès que j’ai une nouvelle idée pour écrire une nouvelle histoire. J’ouvre une nouvelle page sur mon traitement de texte sur mon ordinateur, je prends une tasse d’un bon café et j’écris. C’est aussi simple que cela ! Jamais, depuis que j’ai commencé à écrire, je n’ai été confronté à une véritable panne d’inspiration. Cependant, cela peut me prendre plus ou moins de temps pour coucher les idées qui se bousculent dans ma tête sur le papier. Je ne suis pas surhumain, non plus ! Pourtant, je suis toujours parvenu à les écrire sans trop de mal, et je ne suis jamais resté bloqué pendant des heures devant la page blanche, à me demander ce que j’allais bien pouvoir te raconter.

Le syndrome de la page blanche effraie tant d'auteurs...

Un heureux événement ralentit ma productivité

Je vais t’expliquer où je veux en venir. Depuis que je me suis lancé dans la promotion de la novella « Le Bébé de Francesca », publiée dans deux semaines, je n’ai encore rien écrit de concret. D’habitude, quand je me lance dans la promo d’un livre, je suis déjà en train d’écrire le suivant. Pas cette fois. J’ai bien écrit quelques nouvelles, comme je le fais régulièrement. Mais mon prochain roman, qui sera le troisième, en est au point mort. Pourquoi ? Parce qu’un heureux événement a chamboulé ma vie : la naissance de ma fille ! Depuis qu’elle est là, je n’ai pas eu une seconde à moi pour écrire. Un mal pour un bien, j’en suis conscient. Ce qui est marrant, d’ailleurs, c’est que « Le Bébé de Francesca », dont le personnage central est un bébé, je l’ai écrit avant de concevoir mon premier enfant. Bref.

Ai-je finalement trouvé le sujet de mon troisième roman ?

Finalement, où en suis-je dans mes projets ?

J’en parlais dans ma dernière newsletter, envoyée dimanche dernier à mes abonnés. Ce troisième roman, qui sera mon sixième livre au total, je prévois de le publier l’année prochaine. Et si je te dis qu’il en est encore au point mort, c’est que j’ai exploré plusieurs pistes sans pour autant m’en satisfaire. En effet, j’ai fait le plan pour deux idées de roman qui m’ont traversé l’esprit depuis quelques semaines. Cependant, une fois arrivé au bout, je ne le sentais pas. Et quand on ne sent pas les choses, je suis d’avis qu’il ne faut pas forcé. Là, j’en suis à ma troisième tentative. Et j’ai bien l’impression de toucher du doigt ce que j’ai envie d’écrire pour Toi, Fidèle Lecteur ! J’ai fait une nouvelle ébauche de roman, avec une idée général, et je suis en train de travailler sur les personnages… La suite au prochain épisode !


Comme tu le vois, l’écriture d’un roman, ce n’est pas toujours rose. J’aime bien partager avec toi les difficultés que je peux rencontrer. C’est une manière de te dire que, si tu aimes le livre que tu tiens entre les mains, tu dois aussi avoir conscience que pour l’écrire, l’auteur s’est souvent pris la tête à chaque étape de sa conception. Si l’idée sur laquelle je travaille actuellement aboutit, tu en seras le premier informé, ici ou sur mes réseaux sociaux.

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RENCONTRE AVEC DARYL DELIGHT, AUTEUR DE THRILLER

Cher Toi, me revoilà pour une nouvelle interview ! En effet, je suis allé à la rencontre d’un collègue autoédité, qui comme moi écrit des thrillers et de l’horreur. Un échange sanglant, qui n’en est pas moins intéressant ! Laissez-moi donc vous présenter Daryl Delight, auteur à succès qui compte déjà quatre romans à son actif, dont “Amalia” ou encore son petit dernier, “Une Nuit au Funérarium”. Attention, si vous le croisez la nuit, changez de trottoir, conseil d’ami…


Fan de Stephen King, amateur de frissons et d’histoires à suspense… Daryl Delight avait tout pour me plaire, puisqu’il évolue dans la même catégorie que moi ! Certes, et je ne m’en cache pas, il rencontre beaucoup plus de succès que votre hôte. Mais est-ce que cela doit nous empêcher de passer un bon moment ? Armé d’un couteau que je gardais discrètement derrière mon dos (je ne crois pas qu’il l’ait vu, mais bizarrement je n’ai pas eu le loisir de voir sa main droite), je suis allé à sa rencontre. Qui est restée virtuelle, certes, mais pas moins ultra intéressante ! Je vous laisse découvrir ça, je ressens comme des picotements dans la nuque…

Bonjour Daryl, peux-tu d’abord te présenter et nous parler de ton parcours ? Qu’est-ce qui t’a mené vers l’écriture et le métier d’écrivain ?

J’ai toujours été attiré par l’écriture. À l’école primaire, lorsqu’on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je répondais écrivain. J’écrivais des petites histoires déjà à l’époque, rien de bien original, mais j’adorais ça. Je me suis ensuite passionné pour le cinéma. Je voulais devenir scénariste au collège et lycée, pour voir les images que j’avais dans la tête sur grand écran. J’adore le septième art, encore aujourd’hui. Plus tard, je suis revenu aux romans plutôt qu’aux scénarios. Mais l’écriture a toujours été là, d’une façon ou d’une autre. L’envie de poser les mots sur le papier, de raconter des histoires ne m’a jamais quitté.

Tu te définis, sur ton site, comme un auteur de Thriller/Horreur/Suspense ? Qu’est-ce qui t’a mené à écrire dans ces genres ? Pourquoi te plaisent-ils tant ?

J’ai adoré ça très jeune. Quand j’ai commencé à avoir l’âge, ou peut-être un peu plus jeune, vers douze ans, je me suis rapidement intéressé aux films d’horreur. Les premiers devaient être les Freddy Krueger. J’ai ensuite découvert des films plus tournés thriller comme Seven, Psychose ou Taxi Driver. J’aime ce genre pour l’ambiance, que ce soit horreur ou thriller. La pluie qui tombe. La nuit. Les orages. Les manoirs isolés. Les enquêtes policières. Le suspense. J’aime essayer de deviner la fin, de trouver le meurtrier. J’adore tout simplement ça. J’aurais pu ajouter les cadavres et les scènes de meurtres, mais ça ferait un peu psychopathe de dire que j’adore ça aussi.

Peux-tu nous parler des ouvrages que tu as publiés à ce jour ? Si je ne m’abuse, tu as sorti quatre romans, c’est ça ?

C’est bien ça, quatre, même si le premier “La légende de Spellman” est très court. Je le considère plus comme une envie de me faire plaisir au départ. Je l’ai écrit avec mon âme d’adolescent, et ça se ressent dans l’écriture. Ce n’est pas celui que je conseillerai pour débuter même s’il est le favori de certains de mes lecteurs et lectrices. “Amalia”, le second, voilà celui par lequel je conseille de commencer quand on me demande. Il ne fait que 210 pages, mais il se passe beaucoup de choses. Je voulais que le suspense soit omniprésent, et qu’il y ait des révélations et de l’action à chaque chapitre. Je pense avoir réussi. “La famille Nilsen” est un peu spécial. Il vaut mieux avoir lu “Amalia” avant pour comprendre la raison de l’existence du livre. Les deux sont liés. “Une nuit au funérarium” est mon dernier. J’adore Jasper, le personnage principal. C’est un thanatopracteur qui nous invite dans son funérarium et nous raconte les récits des cadavres qui passent sur sa table. On peut très bien débuter avec celui-ci également. J’espère retourner au funérarium très vite, d’ailleurs !

D’où te viennent toutes ces idées d’histoires terrifiantes et surtout, ces personnages atypiques, comme par exemple Jasper dans “Une nuit au funérarium” ou encore Amalia dans le roman du même nom ?

Les personnages sont le plus importants dans une histoire. C’est les personnages qui font l’histoire. Leurs manières de réagir, leurs décisions à chaque situation dont laquelle je les mets qui détermine la suite du récit. Je puise mon inspiration de partout. De ce que j’ai lu. Des films que j’ai vus. De la musique que j’écoute. Je nourris mon imagination avec l’art des autres pour ensuite créer quelque chose de nouveau, ma version des choses.

Quels sont tes futurs projets et où en es-tu de ce(s) projet(s) ?

Je suis en train d’écrire mon prochain livre. Je n’ai encore rien donné à mes bêta-lecteurs, alors je ne sais pas si c’est bon. S’ils sont très enthousiastes, c’est que le livre sortira, sinon, je passerai à un nouveau projet. C’est difficile de commencer un nouveau roman. On aimerait écrire un chef-d’œuvre, avoir l’idée parfaite, mais en réalité, on ne peut pas savoir à l’avance. Dans l’écriture d’un roman, il y a toujours des hauts, des moments où l’idée nous paraît géniale, et des bas, où l’on doute de ce que l’on fait. Il ne faut pas trop réfléchir et écrire. Plus facile à dire qu’à faire.

Si je ne me trompe pas, tu es un auteur autoédité, qui rencontre le succès puisque tu le dis sur ton site : déjà plus de 15 000 lecteurs ont été conquis ! Quelle est, selon toi, la clé de ce succès ?

Je n’ai eu que dix lecteurs en plusieurs mois pour mon premier livre. Ce n’est qu’après plusieurs romans publiés que les lecteurs ont réellement commencés à venir. Petit à petit. Il n’y a pas de clé du succès. Il faut écrire pour soi, par passion, publier pour son public déjà acquis et les nouveaux lecteurs viendront au fur et à mesure. Cela peut être moins long pour certains, un livre, un succès immédiat, ou beaucoup plus long pour d’autres. Ce qui est important c’est de comprendre ce qui ne va pas. Mon texte contient-il des fautes ? Ma couverture est-elle attirante ? Mon résumé donne-t-il envie ? Est-ce que mon livre est visible ? Il faut toujours se poser des questions, tenter de voir ce qu’on peut améliorer et tester plusieurs choses. Apprendre, encore et toujours.

Tu as d’ailleurs entre 260 et plus de 550 avis sur tes différents livres… Ces chiffres semblent difficiles à atteindre à beaucoup d’auteurs qui débutent, comment tu fais ?

Oh oui, c’était très dur au début. Je ne pensais pas en avoir autant. Cent me paraissait incroyable quand j’en avais que deux. Mais ce n’est pas non plus extraordinaire. Marjorie Levasseur par exemple, qui est une auteure talentueuse (ou autrice comme vous voulez) autoéditée, a atteint les 900 commentaires avec un livre publié il y a sept mois à peine. J’espère atteindre ce nombre un jour. Il n’y a pas de secret. Et personne ne peut prévoir un succès ou un échec. Un très bon livre peut ne pas être apprécié et finir aux oubliettes. Au contraire, un livre assez basique peut parfois atteindre des sommets. Il suffit de voir l’engouement pour “Cinquante Nuances de Grey”. C’est tout de même mieux quand on écrit un bon livre et qu’il a le succès qu’il mérite, j’en conviens. Il ne s’agit pas d’attendre bêtement, bien sûr, mais comme dit précédemment, il faut être patient, tester des choses, gagner ses lecteurs petit à petit et conquérir leurs cœurs. Si on donne tout ce qu’on a, les lecteurs et lectrices aimeront, ils se pencheront sur les précédentes productions et reviendront pour les suivants. Ils ne le font pas pour vous faire plaisir, mais parce qu’ils aiment ce que vous faites.

As-tu déjà essayé d’être édité en maison d’édition traditionnelle ? Est-ce que cela te tenterait ou tu préfères gérer toi-même tes affaires ? Pourquoi ?

Je me suis tourné vers l’autoédition dès le départ et je n’ai jamais envoyé de manuscrit à une maison d’édition. Il y a des avantages et des inconvénients, même si de mon côté je m’y plais énormément. Est-ce que j’accepterais un contrat si on m’en proposait un ? Oui, sûrement, si une grande maison d’édition me propose un contrat qui me convient. Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte, la rémunération, la communication qu’ils comptent faire, quels droits sur mes livres et pour combien de temps… Mais évidemment, si un jour je pouvais avoir mes livres dans toutes les librairies de France, ce serait une victoire.

Parlons un peu de toi en tant que lecteur, désormais. Qu’aimes-tu lire ? Qui sont tes auteurs préférés, ceux qui t’inspirent aussi ?

Je suis en pleine lecture de “Psychose” de Robert Bloch, qui a inspiré le célèbre film que j’apprécie tant de Hithcock. Il est assez court donc il ne tiendra pas longtemps. Ensuite j’attaquerai “Vindicta” de Sire Cédric. Sinon, je suis un grand fan de Stephen King même si je n’ai pas lu toute sa bibliographie. En même temps, il y a de quoi faire.

Es-tu un grand lecteur ? Penses-tu, comme certaines personnes, qu’un auteur a besoin de lire beaucoup pour être inspiré et écrire de bons romans ?

Absolument, il faut lire pour s’inspirer. Pour les idées, oui, mais aussi pour trouver son style. De voir différentes manières de raconter une histoire. D’apprendre un peu de vocabulaire. En ce qui concerne l’inspiration, il n’y a pas que la lecture. On peut être inspiré de plein de choses, du cinéma entre autres. Regarder un film peut donner des tas d’idées. Il m’arrive souvent de voir une scène, et le cadrage d’une femme dans la nuit peut me donner des idées. Une simple image ou une ambiance peut amener l’imagination à produire quelque chose de totalement différent. Cela dit, la lecture est indispensable. Je ne dis pas qu’il faut lire dix livres par mois, mais il faut lire, oui !

As-tu envie d’ajouter quelque chose, de parler d’un autre sujet qui te tient à cœur ?

Je crois que non. Tes questions étaient pertinente. Mais je te remercie pour ce petit échange qui était sympathique.

À mon tour de te remercier d’avoir accepté de répondre à mes questions. Entre fans de Stephen King, je crois que l’on s’est bien compris !


Retrouvez toutes les informations sur Daryl Delight sur son site internet : https://daryldelight.com/ ! Quant à moi, je vous retrouver très vite pour un nouvel article, où il sera question d’une nouvelle activité que je compte lancer en lien avec mon métier d’auteur… Stay tuned !

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CHRONIQUE – FRANCK THILLIEZ, IL ÉTAIT DEUX FOIS

Salutations, chers lecteurs ! Ce lundi, j’avais envie de vous faire le bilan d’une lecture que j’ai achevée récemment. Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas aux autres de chroniquer un de mes ouvrages, mais à moi de parler d’un livre qui m’a bien plu. Suivez-moi et plongeons ensemble dans l’univers de Franck Thilliez et de son dernier roman, “Il était deux fois”


Il y a quelques jours, j’ai terminé la lecture du roman “Il était deux fois”, de Franck Thilliez. Il s’agit d’un beau pavé d’environ 500 pages, qui ne m’a pas laissé indifférent. Attention, je n’ai pas tout aimé, ce serait trop beau ! J’avais tout de même envie de vous en parler un peu. Mais avant tout, je vous propose de lire la quatrième de couverture, qui donnera peut-être envie à certains d’entre vous de plonger dans l’univers de cet auteur à succès.

En 2008, Julie, dix-sept ans, disparaît en ne laissant comme trace que son vélo posé contre un arbre. Le drame agite Sagas, petite ville au cœur des montagnes, et percute de plein fouet le père de la jeune fille, le lieutenant de gendarmerie Gabriel Moscato. Ce dernier se lance alors dans une enquête aussi désespérée qu’effrénée.

Jusqu’à ce jour où ses pas le mènent à l’hôtel de la Falaise… Là, le propriétaire lui donne accès à son registre et lui propose de le consulter dans la chambre 29, au deuxième étage. Mais exténué par un mois de vaines recherches, il finit par s’endormir avant d’être brusquement réveillé en pleine nuit par des impacts sourds contre sa fenêtre…

Dehors, il pleut des oiseaux morts. Et cette scène a d’autant moins de sens que Gabriel se trouve à présent au rez-de-chaussée, dans la chambre 7. Désorienté, il se rend à la réception où il apprend qu’on est en réalité en 2020, et que ça fait plus de douze ans que sa fille a disparu…

Alors, pour commencer, je voudrais vous parler de ce résumé. Je ne sais pas si cela a été fait exprès, mais il ne révèle rien de l’histoire, si ce n’est les toutes premières pages. Ce qui laisse un goût amer une fois cette partie passée. On est tout le temps dans l’inconnu et quasiment rien, dans ce synopsis, nous donne d’indices sur ce qu’il pourrait se passer tout au long des 500 pages de ce roman. J’avoue que cela m’a un peu désarçonné au départ, mais une fois cette “difficulté” passée, je me suis plongé dans ma lecture sans revenir en arrière. Autre élément que j’ai un peu moins aimé, c’est la complexité de l’intrigue, avec plusieurs branches qui se croisent dans l’histoire mise sur pied par Franck Thilliez, et qui parfois nous perd un peu. Il faut sans cesse se rappeler de ce qu’il s’est passé, parfois quelques dizaines de pages auparavant, pour ne pas perdre le fil de ce roman. Par ailleurs, les personnages secondaires sont très nombreux, ce qui personnellement me gêne car je n’aime pas trop quand ils se multiplient. Je n’ai pas toujours compris ce que certains venaient faire là, pour moi leur utilité n’est pas forcément avérée et Franck Thilliez aurait pu se passer d’eux. Mais chacun a ses propres sensibilités et cela n’enlève rien à la qualité globale du récit, selon moi.

Mais passons à ce que j’ai plutôt apprécié dans ce roman. J’ai bien aimé le côté enquête policière, étant un amateur de ce type de roman et écrivant moi-même des histoires où parfois il y a une enquête à résoudre. Je me suis pris au jeu, au point de suivre moi-même l’enquête, par moments, à la place des personnages. Par ailleurs, le personnage de Gabriel Moscato m’a beaucoup plu. Ce père écorché à vif par la perte de sa fille, sa quête de vérité pour savoir si elle est encore vivante ou bien si elle est morte, le fait qu’il ait perdu la mémoire (ce qui m’a rappelé mon premier roman, “Double Face”). J’aime ces personnages qui ont une vie loin d’être facile et qui font face, même si parfois il leur prend l’envie de baisser les bras. Ce personnage est loin d’être lisse, contrairement à d’autres du roman qui m’ont moins touché. Cependant, l’intrigue est très bien ficelée. Même si elle est très complexe, avec – comme je le disais – beaucoup de choses qui se croisent, elle est super bien menée. Ceci étant dit, je me suis fait une réflexion par rapport à ce que l’on me dit parfois de mes thrillers. En effet, certains de mes lecteurs pensent que j’ai un petit grain de folie pour inventer des histoires où les assassins font preuve d’imagination pour venir à bout de leurs victimes… J’ai envie de leur répondre aujourd’hui en leur disant d’aller lire “Il était deux fois” de Franck Thilliez ! Vous verrez, je ne suis pas le seul à avoir des idées folles, et cet auteur est peut-être pire que moi !

Enfin, il y a une petite surprise à la fin du roman, révélée dans les remerciements par l’auteur. Il s’agit d’un petit jeu, d’une petite enquête à mener pour le lecteur en relisant les premières lignes de chaque chapitre. Bon, je vous révèle la règle du jeu sans vous spoiler : en fait, il s’agit de prendre la première lettre de chaque chapitre pour former une phrase qui est… très intrigante, au point de donner envie de relire l’œuvre de Franck Thilliez pour résoudre une ultime énigme ! Je trouve que c’est un tour de force formidable, qui est totalement réussi par l’auteur. J’ai bien envie de relire ce livre pour trouver le fin mot de cette énigme, même si je ne le ferai pas tout de suite car j’ai déjà plusieurs autres livres à lire… Mais si cela vous intéresse, faites le jeu, vous verrez c’est une idée de génie !


En bref, même si je n’ai pas tout aimé dans ce livre, je vous conseille de le lire si vous aimez Franck Thilliez. Pour ma part, je n’avais lu que deux œuvres de l’auteur, toutes des enquêtes du fameux Sharko. Là, j’ai été agréablement surpris de le retrouver dans un registre quelque peu différent, et cela me donne envie de lire d’autres œuvres de Franck Thilliez. D’ailleurs, si vous en avez à me conseiller, je suis preneur ! Et je vous invite aussi à me dire quelles sont vos romans préférés de l’auteur, qu’on puisse échanger sur le sujet. À bientôt pour une nouvelle chronique !

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QUELS SONT CES 4 LIVRES QUI M’ONT MARQUÉ ?

Salut tout le monde, j’avais envie de vous parler des livres qui m’ont marqué, en tant que lecteur mais aussi, plus tard, en tant qu’auteur. Ces livres, que je pourrais lire et relire à l’infini, ont en effet contribué à m’inspirer et à faire de moi l’auteur que je suis aujourd’hui. Parmi les quatre œuvres que je vais évoquer, vous en connaissez peut-être certaines. Vous avez peut-être lu les mêmes livres que moi et ils vous ont certainement marqués, vous aussi. Du coup, n’hésitez pas à réagir à cet article et à partager vos coups de cœur littéraires avec moi…


1/ Le Petit Prince, d’Antoine de Saint-Exupéry :

Je vais commencer par parler du conte “Le Petit Prince”, publié en 1943 par Antoine de Saint-Exupéry. Pourquoi celui-ci ? Parce que c’est un de mes premiers souvenirs littéraires, celui d’un livre que j’ai découvert à l’école et qui m’a marqué à tout jamais. En effet, tout le monde le sait, il s’agit là d’une belle histoire, extrêmement bien écrite, que j’ai découverte avec mes yeux d’enfant. Et pourtant, je la trouve toujours aussi belle avec un regard d’adulte. Je ne vais pas vous en raconter l’histoire, vous devez être très nombreux à la connaître. Quoiqu’il en soit, il m’est arrivé de relire plusieurs fois ce livre et c’est peut-être le seul que je redécouvre à chaque fois avec le même émerveillement. Si vous ne l’avez jamais lu, il va falloir vous reprendre et aller l’emprunter ou l’acheter tout de suite !  Pour moi, en tout cas, c’est un incontournable de la littérature française…

2/ 1984 (George Orwell) :

Le roman “1984” de George Orwell est peut-être le deuxième livre dont je me souviens, parce qu’il m’a marqué dans ma jeunesse. Au départ, il m’a attiré à cause de son titre, qui correspond à mon année de naissance ! J’avoue que je ne savais pas trop à quoi m’attendre, même après en avoir lu le résumé de la quatrième de couverture… Pourtant, dès les premières pages, j’ai été pris dans cette vision d’un monde changé, où nous sommes tous contrôlés par ce satané Big Brother ! Ce roman est largement une source d’inspiration dans mon travail d’auteur. En effet, je trouve qu’Orwell a réussi un coup de génie. Il est parvenu à décrire un monde qui se situe dans un futur proche, un monde qui semble être devenu réel depuis quelques mois avec la crise sanitaire que nous subissons toutes et tous ! En plus, j’ajouterai qu’il ne sombre jamais dans le pathétique et que même si sa vision des humains est très sombre, il semble croire encore en eux et en l’amour (pas facile en ce moment de croire en tout ça, mais George Orwell semblait encore y croire…). Bref, vous l’aurez compris, cette œuvre fait partie des livres que je vous recommande de lire si ce n’est pas déjà fait !

3/ L’Alchimiste, de Paulo Coelho :

Je n’ai découvert Paulo Coelho que lorsque j’étais étudiant à l’université (ce qui commence à remonter à environ quinze ans, désormais). C’était il n’y a pas si longtemps, me direz-vous peut-être. C’est gentil de vouloir me faire croire que je ne suis pas si vieux que j’en ai l’air ! Cependant, si j’ai découvert cet auteur sur le tard, je tiens à préciser que j’ai tout de suite aimé son style, différent de ce que je pouvais lire à l’époque (déjà beaucoup de Stephen King, entre autres). Le premier roman que j’ai lu de l’auteur brésilien était “Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j’ai pleuré”. J’avais beaucoup aimé ce livre, mais ce n’est pas celui qui m’a le plus marqué. Dès que je me suis intéressé de plus près à Paulo Coelho, j’ai appris que son grand succès était “L’Alchimiste”, publié pour la première fois en 1988 (1994 en traduction française). J’ai donc lu ce roman et c’est celui-là qui m’a laissé un souvenir impérissable. De par le style de l’auteur, mais aussi grâce au personnage principal qu’il a créé, nommé Santiago. J’ai adoré suivre ses aventures et sa philosophie de vie, un peu comme le “Petit Prince” de Saint-Exupéry

4/ Les Tommyknockers, de Stephen King :

Enfin, je ne pouvais pas  écrire un article sur les livres qui m’ont le plus marqué sans parler d’un roman de Stephen King ! J’ai choisi “Les Tommyknockers”, parce que c’était le premier livre en trois tomes que j’ai lu dans ma jeunesse. Depuis, d’autres romans de cet auteur incroyable (mon préféré pour ceux qui ne le savent pas encore !) m’ont marqué. Notamment, plus récemment, une série en trois tomes, dont le premier était “Mr Mercedes”. Cependant, je voulais retenir “Les Tommyknockers” parce que c’est grâce à ce roman que j’ai découvert et adoré l’univers de Stephen King. J’avais déjà lu des œuvres de King auparavant, mais dans ce roman il maîtrise l’horreur et l’épouvante, tout en imposant son univers au fil des pages. Pour avoir lu d’autres œuvres de cet auteur depuis, je n’ai jamais ressenti d’émotions aussi fortes, même s’il a écrit de très bons livres ! Ceci étant dit, comme je l’ai déjà souligné, j’ai beaucoup apprécié les trois romans de la série “Mr Mercedes”. Mais Stephen King n’a pas écrit dans le même genre, c’était plutôt du thriller teinté d’une touche de fantastique (tiens, ça me rappelle bizarrement quelqu’un que je connais bien !)… Reste que Stephen King est une énorme source d’inspiration dans mon travail d’auteur et que c’est grâce à lui que je définis mes œuvres de la façon suivante : des personnages ordinaires dans des situations extraordinaires.


Dans cet article, j’ai évoqué les quatre livres qui m’ont le plus marqué, tout en parlant rapidement de mon travail d’auteur. Si cet article et mes goûts littéraires vous ont rendu curieux, n’hésitez pas à vous renseigner sur mes livres, disponibles sur Amazon…

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JE VOUS PRÉSENTE ZOÉ, LE PERSONNAGE PRINCIPAL DE MON NOUVEAU ROMAN

À quelques jours seulement de la sortie de mon deuxième roman, j’avais envie de vous en présenter le personnage principal, qui porte le même nom que cet ouvrage : Zoé. Et qui de mieux qu’elle-même pour se présenter ? Que ce soit clair, je ne me moque pas de vous. Je reprends ici les premières lignes de la nouvelle “Le Don”, où ce personnage était apparu la première fois, en 2017. Car oui, le roman “Zoé” est la suite d’une nouvelle parue en auto-édition dans mon premier recueil, intitulé “Des Aventures Hors du Commun”


“Moi, c’est Zoé. Je suis une petite fille de huit ans, et je suis en CE2. Comme tous les enfants de mon âge, je vais tous les jours à l’école. Cela fait deux ans que j’y vais aussi le mercredi matin. Avant on n’y allait pas, mais je ne me rappelle plus pourquoi, maintenant on doit y aller. Alors on fait ce que l’on nous dit, pas trop le choix. En classe, tout se passe bien pour moi : j’écoute la maîtresse, parce que j’ai envie d’apprendre des tas de choses, et je travaille bien. Et je dirais même très bien : je fais toujours mes devoirs à l’avance, et il est rare que je n’arrive pas à faire les exercices donnés par la maîtresse. Il y a aussi ma meilleure amie à mes côtés pour m’aider les rares fois où je n’y arrive pas. Ma meilleure amie, elle s’appelle Clara. Je la connais depuis la maternelle, et on ne se quitte jamais : dès que je peux, je l’invite à la maison, ou alors je suis invitée chez elle. C’est un peu ma confidente, en plus d’être ma meilleure amie.

Par contre, je ne suis pas comme toutes les petites filles de mon âge… Enfin, pas tout à fait. C’est difficile à expliquer. Quand on me voit, on ne peut pas s’apercevoir que j’ai un petit quelque chose qui fait de moi une enfant unique en ce monde. Ce petit quelque chose, il me fait même peur. Car je ne le maîtrise pas totalement, et que je ne pense pas qu’un autre enfant ait ce petit quelque chose (Je suis désolée, mais j’ai du mal à donner un nom à ça). Je m’explique : j’ai une sorte de pouvoir, de don, appelez-le comme vous le voulez. Parfois, j’entends les gens parler alors qu’ils n’ouvrent même pas la bouche. Je suis capable, en quelque sorte, de lire dans leurs pensées, de savoir ce qu’ils vont dire avant qu’ils ne le disent. J’entends des voix dans ma tête, et je sais que ce sont les pensées des personnes qui m’entourent…

J’ai toujours vécu avec ce genre de pouvoir. Au plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été capable de lire dans les pensées des gens. Mes parents n’ont jamais essayé de me cacher le fait que j’avais de cette particularité. Ils m’ont même raconté que ça avait débuté quand j’avais environ deux ans.

Je ne m’en rappelle pas, j’étais bien sûr trop jeune, et à ce moment-là, je commençais à peine à parler. Un soir, alors que mes parents regardaient la télévision, je jouais dans mon parc qui était placé dans le salon, non loin du canapé où mes parents se trouvaient. Papa et maman regardaient la météo, et alors qu’ils ne disaient rien, j’ai répété mot pour mot ce que pensait maman en voyant le mauvais temps prévu pour le lendemain : « Encore un dimanche où on ne va pas pouvoir aller se promener avec la petite ! » Apparemment, j’ai répété toute cette phrase sans me tromper, ce qui a surpris mes parents. Surtout maman… Au début, quand elle a raconté ce qu’il se passait à papa, il a éclaté de rire. Mais son sourire s’est effacé quand j’ai aussi répété ce qu’il pensait : « Mais qu’est-ce qu’elle est en train de me raconter là ? Elle devient folle ou quoi ? » J’étais morte de rire, mais mes parents étaient effrayés. Par la suite ils ne s’en sont pas inquiétés plus que cela, car jusqu’à mes 6 ans, ce phénomène ne se produisait que trop rarement.

De temps en temps, je pénétrais dans la tête des gens et j’arrivais à lire dans leurs pensées. Une fois, ça m’est arrivé chez le médecin. Alors que j’avais dû partir de l’école, malade, on était allé chez le médecin avec maman. J’avais 5 ans. Après avoir décrit tous mes symptômes, maman attendait son verdict. Il n’a pas eu besoin de parler. Je me suis retournée vers maman, et je lui ai dit : « Le docteur il dit que c’est pas la grippe parce que je suis vaccinée, mais que ça doit sûrement être une petite bronchite. » Je n’ai pas de mots pour expliquer le malaise vécu par maman. Heureusement, le docteur n’a pas du tout été choqué…

Cette présentation sommaire, Zoé vous l’avait faite quand elle avait huit ans… Dans le roman qui porte désormais son prénom, vous la retrouverez à l’adolescence, puis dans son entrée à l’âge adulte. Je ne vous en dis pas plus, au risque de spoiler mon propre roman, ce qui ne serait pas malin, je dois bien l’avouer ! Quoiqu’il en soit, si vous aviez lu la nouvelle “Le Don”, je sais que vous attendez avec impatience de connaître la suite des aventures de Zoé. Pour les autres, vous la découvrirez et mon petit doigt me dit que vous vous attacherez vite à elle… Si le cœur vous en dit, vous pouvez toujours retrouver le recueil “Des Aventures Hors Du Commun” en format numérique sur Amazon, EN CLIQUANT SUR CE LIEN. Cela vous aidera à patienter jusqu’à lundi et vous pourrez découvrir comment Zoé est parvenue à dompter son pouvoir et à vivre avec.

Sachez que vous pouvez toujours pré-commander “Zoé” au format numérique si vous avez une liseuse, EN CLIQUANT SUR CE LIEN, comme ça vous l’aurez directement ce lundi 22 juin dans votre PAL… Sans avoir rien d’autre à faire ! Plus que quelques jours d’attente avant la sortie officielle de mon deuxième roman, le stress est à son comble, j’espère que les aventures de cette jeune femme dotée d’un pouvoir particulier touchera le plus grand nombre.