Cher Lecteur, me revoici pour une nouvelle chronique sous le format « Retour de Lecture » ! Il y a quasiment un an, je te partageais mon ressenti après la lecture du roman « Après » de Stephen King. Je ne t’avais pas caché ma déception, pointant le fait que l’auteur de nombreux best sellers n’arrivait plus à me surprendre comme il le faisait avant. Je t’avais dit que j’avais été déçu par ces derniers livres… Du coup, quand j’ai ouvert « Billy Summers », son dernier roman traduit en français, je ne savais pas à quoi m’attendre. Et c’est très bien ainsi, car je l’ai trouvé meilleur que les deux derniers que j’avais lus. Je t’explique tout dans l’article qui suit !
Présentation : Qui est Billy Summers ?
Ce roman de Stephen King débute avec le personnage de Billy Summers, ancien militaire américain devenu tueur à gages. Il va accepter un dernier contrat, avant de prendre sa retraite. Il est décrit comme le meilleur de sa profession, même s’il ne tue que des méchants. La quatrième de couverture n’en dit pas plus. Pendant les premières pages, on suit le déroulé du plan mis en place par Billy et ses associés pour son dernier contrat. Cependant, plus le roman avance et plus on se dit que la fin, qui paraît fatidique, va vite arriver. Que va-t-il se passer ensuite ? C’est là où Stephen King arrive encore à nous surprendre : il a tout prévu pour la suite, car tout ne va pas se passer comme son personnage principal l’aurait souhaité. Et le meilleur, c’est qu’il le sent dès le début… mais accepte quand même cette dernière danse !
Mon avis : Un roman bien meilleur que les précédents…
Dès l’instant où j’ai terminé ce roman de Stephen King, je me suis dit que c’était un excellent livre. Il est long (quasiment 600 pages) mais je n’ai pas vu le temps passer… et c’est bon signe ! Depuis la trilogie « Mr Mercedes », je n’ai pas toujours été conquis par les écrits du maître de l’horreur. Cependant, je dois reconnaître qu’il m’a conquis avec « Billy Summers », peut-être parce qu’il y a cet aspect polar qu’il avait déjà bien développé avec cette trilogie mettant en scène Bill Hodges, Holly Gibney et Brady Hartsfield. J’ai préféré ce roman à « Après » ou à « L’Institut ». D’ailleurs, il y a autre chose qui m’a beaucoup plu et fait sourire, en dehors de l’intrigue et du dénouement qui sont rondement bien menés : le clin d’œil à son chef-d’œuvre, « Shining », avec l’évocation du fameux hôtel Overlook.
… Mais il y a quand même quelque chose qui manque
Je n’ai pas peur de le dire : ces dernières années, les romans de Stephen King n’ont plus la même saveur. Même ceux que je qualifie de bons livres. J’en discutais il y a peu avec un ami qui est, lui aussi, un grand fan du maître. On en est venu à la conclusion que depuis son accident de voiture, survenu en 1999, qui a failli lui coûter la vie, il n’est plus le même. Il a arrêté l’alcool et, quelque part, son écriture s’en ressent. Pour en revenir à « Billy Summers », il y a parfois des raccourcis qui auraient pu être évités. En plein milieu du roman, un nouveau personnage féminin apparaît. Cette jeune femme sort un peu de nulle part et même si l’histoire se poursuit sans accrocs, je ne peux m’empêcher de me dire qu’avant, Stephen King ne se serait jamais autorisé de tels raccourcis.
Tel est mon ressenti sur ce roman de Stephen King, sorti en septembre dernier en France. Comme je le dis souvent : cela n’engage que moi. Tu as le droit de ne pas être en accord avec mon avis mais, si c’est le cas, je t’encourage à me laisser un petit commentaire pour que nous puissions en débattre. En attendant, je te dis à très vite pour un nouvel article sur mon site internet et pour la sortie de mon prochain roman !
Si tu me suis, tu sais que ce lundi 22 novembre 2021 est une date particulière pour moi. Eh oui, c’est aujourd’hui que sort officiellement mon cinquième livre, une novella intitulée “Le Bébé de Francesca”. Je me suis demandé ce que je pourrais faire pour te donner envie de la découvrir, et j’ai eu l’idée de te dire tout ce que tu dois savoir, sans trop t’en dévoiler non plus…
Les principaux personnages
Il y a trois personnages au cœur de cette histoire. Ils se côtoient tout au long de l’intrigue et tu n’es pas à l’abri que l’un d’eux te fasse un petit peu peur…
Martin, un bébé de dix-huit mois. Tu le découvriras rapidement, il n’est pas un enfant comme les autres. Pas seulement aux yeux de Paul, son père. Le capitaine Charras va l’apprendre à ses dépens mais… Chut, je ne t’en dirai pas plus, pas de spoiler non plus !
Paul Guérin, le père de Martin. Plusieurs fois convoqué par la police, il va se retrouver perdu, à devoir s’occuper seul de son fils. Dans un premier temps, il va être dépité de voir que le capitaine Charras ne l’écoute pas et je tienne pas compte de ses avertissements concernant Martin. Jusqu’au moment où il sera trop tard…
Le capitaine Maxime Charras, un capitaine de la police de Bordeaux. Ce policier est amené à enquêter sur une affaire qui le fera rencontrer Paul Guérin et son fils. Il croira d’abord que Paul est son principal suspect, mais un événement surnaturel le fera changé d’avis. Il assistera enfin à une scène d’une violence inouïe, qui le changera à tout jamais.
Quid de Francesca dans tout cela ? Car son nom est bien dans le titre, me direz-vous ! Je vous laisse découvrir qui est ce personnage et surtout, ce qu’il lui est arrivé…
Les thèmes
Le premier d’entre eux est la relation tendue entre un père et son fils d’un an et demi. Le père, PaulGuérin, se retrouve seul à s’occuper d’un enfant qui lui fait peur. Pourquoi le craint-il ? Je te laisse le découvrir mais il faut retenir que ce thème est au cœur du livre.
Autre thème de ce livre : la télékinésie. Il s’agit d’un pouvoir surnaturel, qu’un des personnages détient. Tu vas découvrir les tenants et les aboutissants d’un tel pouvoir, qui peut s’avérer être désastreux, notamment pour l’entourage de celui qui le possède.
Enfin, le dernier thème est l’enquête policière, qui pourtant n’est pas centrale dans cette novella. Cependant, elle est bien là, menée par le capitaine Charras et les trois autres policiers qui forment son équipe. Sur quoi porte cette enquête ? Va-t-elle être résolue ? Pour répondre à ces questions, rendez-vous dans “Le Bébé de Francesca”.
Les lieux
L’intrigue de mon nouveau livre se passe en Gironde. Le capitaine Charras travaille au poste de police de Meriadeck, qui se trouve en plein centre-ville. Quant à PaulGuérin, il habite une maison dans la ville de Bouliac, qui fait partie de la communauté urbaine de Bordeaux. Elle se situe sur la rive droite, à quelques kilomètres de la capitale girondine. Enfin, une partie de l’intrigue se situe dans une petite maison à Bègles, autre ville de la CUB. Mais je ne peux pas te dire a qui elle appartient, au risque de trop t’en dire et de te gâcher la surprise concernant ce livre.
Voilà, j’ai tout fait pour te donner envie de lire ma nouvelle parution. J’espère avoir réussi… Si tu es convaincu, je t’invite à te rendre sur Amazon en cliquant SUR CE LIEN pour acheter “Le Bébé de Francesca”. Tu feras partie de ces heureux lecteurs qui auront découvert ma novella, ainsi que le capitaine Charras, un personnage qui sera à nouveau au cœur d’un de mes prochains romans (attention, cette fois-ci c’en est une : SPOILER ALERT !!).
Salut à toi qui me suis depuis quelques temps déjà, ou qui tombe sur cet article et sur mon site totalement par hasard… Ce lundi, je viens te présenter mon nouveau projet, en lien avec mon métier d’auteur : un podcast que j’ai voulu intituler « Thriller, le podcast ». Pourquoi ce nom et quel en sera le contenu ? Suis-moi, je t’explique tout et surtout, je te mets le lien du premier épisode qui présente en long, en large et en travers ce tout nouveau programme que je te propose de découvrir…
Depuis quelques temps, j’avais envie de partager autre chose que mes livres avec mes lecteurs. Je me suis donc demandé ce que je pourrais faire pour échanger sur mes genres de prédilection que sont le thriller, l’horreur et le policier. Des genres littéraires que j’aime lire avant tout, et qui sont les genres dans lesquels je m’éclate quand il s’agit d’écrire. Faisant de la webradio depuis quelques temps déjà, j’ai donc eu l’idée de créer un podcast et d’en passer par la voix pour pouvoir échanger avec toi, Chère Lectrice et Cher Lecteur. Cependant, comme je vais te partager le premier épisode de ce nouveau podcast, que j’ai voulu intituler « Thriller, le podcast », je ne vais pas te le présenter à l’écrit. Au lieu de ça, je vais te faire un court descriptif de ce premier épisode, qui sert à présenter ce programme audio que je viens de créer.
Épisode n°1 – Présentation :
1/ Dans ce premier épisode, je commence par vous présenter ce nouveau podcast, en vous expliquant ce qui m’a poussé à le créer.
2/ Puis, je vous parle succinctement des genres thriller/horreur/policier, qui feront partie des thèmes principaux de ce programme.
3/ Ensuite, je vous fais étalage de tout ce que vous ne trouverez pas dans ce podcast. C’est aussi une façon pour vous de savoir si vous êtes au bon endroit…
4/ Je vous présente également tout ce que vous pourrez trouver dans ce podcast « Thriller », sachant que ce sera aussi à vous de m’aider à l’alimenter en échangeant sur les sujets proposés !
5/ Enfin, je vous donne toutes les billes pour pouvoir communiquer avec moi, via le podcast, mon mail perso ou les réseaux sociaux… Pas d’hésitation possible, d’autant plus que le fond musical devrait vous donner quelques frissons.
Allez, je vois que vous trépignez d’impatience alors voici le moment que vous attendez tous : le premier épisode de « Thriller, le podcast » !
Bien entendu, je vous encourage à me laisser un petit message pour me dire ce que vous avez pensé de ce premier épisode ! Je vous invite également à me donner des sujets que nous pourrions traiter dans ce podcast, en rapport avec cette petite présentation. Je te dis à bientôt, Toi qui a écouté ce programme et qui a déjà hâte d’entendre la suite !
Salutations, chers lecteurs ! Ce lundi, j’avais envie de revenir vous voir avec une nouvelle chronique… Mais pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agit du dernier polar d’une collègue autoéditée ! Et une fois n’est pas coutume, ce n’est pas aux autres de chroniquer un de mes ouvrages, mais à moi de parler du livre d’une collègue auteur, qui m’a particulièrement marqué, même si tout ne m’a pas plu (ce serait trop facile) ! Comme d’habitude, on va se servir un café avant de plonger ensemble dans l’univers de Loli Artésia et de son dernier roman, « Passé Un Certain Âge »…
Pour cette chronique, comme pour toutes celles que je fais, je vous épargne le résumé du livre, si vous le souhaitez vous pouvez directement aller le lire sur Amazon ou sur le site internet de Loli Artésia ! Ce qui m’intéresse ici, c’est de vous livrer mon ressenti, de vous dire ce que j’ai apprécié ou ce qui m’a moins plu… Car oui, dans l’ensemble, j’ai passé du bon temps, voire un moment vraiment agréable avec lecture ! Et si je devais pointer la chose qui m’a le plus plu, c’est celle qui m’a donné envie de me plonger dans ce livre : la couverture. Car oui, c’est le premier contact que l’on a avec un livre et c’est extrêmement important. Bon, une fois les bases posées, je dois dire que j’ai été soulagé d’apprendre qu’aucun citron n’a été massacré pour les besoins de la photo. Quoique… En tout cas, c’est une couverture réussie, chapeau à Loli qui l’a réalisée elle-même, de la photo au graphisme !
🍋 SORTIE 🍋
C'est le grand jour, Passé un certain âge sort enfin ! Toutes les infos ici : https://t.co/W8e7SK8tr0
— Loli Artésia – Auteur et correctrice (@loli_artesia) September 19, 2020
Passons désormais au contenu de ce livre, qui est défini comme un polar cosy, un roman policier quoi… mais pas comme les autres ! Et ça aussi, je dois dire que ça m’a plu. Des romans policiers, des polars, j’en ai lu pas mal dans ma vie. Mais là, je savais que je devais m’attendre à autre chose, car je connaissais déjà un peu la plume de Loli Artésia. Et je n’ai pas été déçu ! Premièrement, la présentation sous forme de chapitres, avec des titres parfois farfelus, a piqué ma curiosité. Tout au long de ma lecture, je me suis amusé à répondre à la question suivante : pourquoi ce chapitre est-il titré ainsi ? Je vous avoue que ce jeu est ludique et qu’il m’a permis de passer un excellent moment chaque fois que je reprenais ce livre là où je l’avais laissé. Deuxième chose, la plume de l’auteur (sans “e” pour moi, je ne voudrais pas me brouiller avec les réfractaires de la langue française…). Toujours très poétique, elle atteint parfois des sommets dans les formulations utilisées, qui servent bien l’intrigue et la façon dont Loli a voulu conter son histoire. Par ailleurs, elle utilise un vocabulaire juste et bien choisi. Je dois dire que parfois, j’ai dû chercher quelques termes dans un dictionnaire mais je n’ai pas trouvé cela gênant car j’aime apprendre des choses quand je lis un livre. D’autant plus quand ces nouveaux mots sont essentiels pour comprendre l’intrigue de ce polar (je me suis même dit que l’aconit, cette plante-poison que je ne connaissais pas, pourrait avoir sa place dans un de mes thrillers…).
— Loli Artésia – Auteur et correctrice (@loli_artesia) May 1, 2021
Dernière élément : les personnages… Ah, les personnages ! D’Armand Léandre, ce commissaire de police qui est là sans qu’on comprenne pourquoi, à Cléophée Polidori, cette dame qui rentre dans le troisième âge mais déteste les vieux, en passant par Norbert Guidon (ce nom, qu’est-ce qu’il est bien trouvé !)… On peut dire qu’ils sont bucoliques ! Et qu’ils n’ont rien à voir avec les personnages que l’on pourrait trouver traditionnellement dans un polar ou un roman policier. Et c’est là, mais ce n’est que mon avis, que Loli Artésia a fait très fort. Certes, elle a construit une intrigue policière, avec une enquête, des suspects, plusieurs meurtres etc… Mais ce qui retient le plus l’attention, c’est tout ce qu’il y a à côté : ces histoires entre les petits vieux du quartier, cette fausse amourette qui n’a pas le temps de naître entre le commissaire et sa commandante (et je ne citerai pas le reste, il faut que je laisse un peu de suspense…), et ces personnages qui ont chacun un caractère bien marqué. Si cette lecture m’a tant plu, ce n’est pas grâce à l’intrigue policière, mais plutôt parce qu’à plusieurs reprises, j’ai ri des travers des personnages créés par l’auteur (toujours pas d'”e”, ce serait trop plat…). Ceci dit, il y a quand même un revers à la médaille…
Je pense que le souhait de Loli Artésia n’était pas de livrer un “vrai” roman policier, basé uniquement sur une intrigue et une enquête. En ce sens, son roman est plus que réussi et avec moi, elle a touché sa cible. Ce qui ne m’empêche pas d’être un peu resté sur ma faim. Je m’explique. J’ai trouvé que vers la fin du roman, l’intrigue policière s’accélérait d’un coup, avec plusieurs rebondissements qui arrivaient un peu comme un cheveu sur la soupe. Si ça m’a posé problème, c’est peut-être parce que je suis un lecteur de thrillers et de romans policiers et que je ne peux m’empêcher d’attacher de l’importance à l’intrigue policière. J’aurais souhaité que l’auteur prenne son temps pour nous aider à comprendre qui était vraiment coupable et victime dans toute cette histoire, car il n’était pas tout à fait évident de démêler le vrai du faux… Mais bon, je le répète : j’ai passé un très bon moment en lisant “Passé Un Certain Âge” et je ne regrette en aucun cas mon achat ! Mais ce serait trop facile si on était toujours satisfait à 100%, non ?
Et vous, avez-vous déjà lu des livres de Loli Artésia ? Si c’est le cas, je vous invite à me dire lesquels, vu qu’elle a écrit autre chose que du polar (pas mal de nouvelles et de poésies, dans des styles bien différents). Et si vous n’avez jamais ouvert un livre de cet auteur (décidément, pas de “e” et pourtant, on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs…), je vous conseille d’y prêter un œil attentif. Pourquoi ? D’une part car elle est indépendante (comme moi, et qu’il faut se soutenir) mais surtout parce qu’elle est pétrie de talent !
Salutations, chers lecteurs ! Ce lundi, j’avais envie de vous faire le bilan d’une lecture que j’ai achevée récemment. Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas aux autres de chroniquer un de mes ouvrages, mais à moi de parler d’un livre qui m’a bien plu. Suivez-moi et plongeons ensemble dans l’univers de Franck Thilliez et de son dernier roman, “Il était deux fois”…
Il y a quelques jours, j’ai terminé la lecture du roman “Il était deux fois”, de Franck Thilliez. Il s’agit d’un beau pavé d’environ 500 pages, qui ne m’a pas laissé indifférent. Attention, je n’ai pas tout aimé, ce serait trop beau ! J’avais tout de même envie de vous en parler un peu. Mais avant tout, je vous propose de lire la quatrième de couverture, qui donnera peut-être envie à certains d’entre vous de plonger dans l’univers de cet auteur à succès.
En 2008, Julie, dix-sept ans, disparaît en ne laissant comme trace que son vélo posé contre un arbre. Le drame agite Sagas, petite ville au cœur des montagnes, et percute de plein fouet le père de la jeune fille, le lieutenant de gendarmerie Gabriel Moscato. Ce dernier se lance alors dans une enquête aussi désespérée qu’effrénée.
Jusqu’à ce jour où ses pas le mènent à l’hôtel de la Falaise… Là, le propriétaire lui donne accès à son registre et lui propose de le consulter dans la chambre 29, au deuxième étage. Mais exténué par un mois de vaines recherches, il finit par s’endormir avant d’être brusquement réveillé en pleine nuit par des impacts sourds contre sa fenêtre…
Dehors, il pleut des oiseaux morts. Et cette scène a d’autant moins de sens que Gabriel se trouve à présent au rez-de-chaussée, dans la chambre 7. Désorienté, il se rend à la réception où il apprend qu’on est en réalité en 2020, et que ça fait plus de douze ans que sa fille a disparu…
Alors, pour commencer, je voudrais vous parler de ce résumé. Je ne sais pas si cela a été fait exprès, mais il ne révèle rien de l’histoire, si ce n’est les toutes premières pages. Ce qui laisse un goût amer une fois cette partie passée. On est tout le temps dans l’inconnu et quasiment rien, dans ce synopsis, nous donne d’indices sur ce qu’il pourrait se passer tout au long des 500 pages de ce roman. J’avoue que cela m’a un peu désarçonné au départ, mais une fois cette “difficulté” passée, je me suis plongé dans ma lecture sans revenir en arrière. Autre élément que j’ai un peu moins aimé, c’est la complexité de l’intrigue, avec plusieurs branches qui se croisent dans l’histoire mise sur pied par Franck Thilliez, et qui parfois nous perd un peu. Il faut sans cesse se rappeler de ce qu’il s’est passé, parfois quelques dizaines de pages auparavant, pour ne pas perdre le fil de ce roman. Par ailleurs, les personnages secondaires sont très nombreux, ce qui personnellement me gêne car je n’aime pas trop quand ils se multiplient. Je n’ai pas toujours compris ce que certains venaient faire là, pour moi leur utilité n’est pas forcément avérée et Franck Thilliez aurait pu se passer d’eux. Mais chacun a ses propres sensibilités et cela n’enlève rien à la qualité globale du récit, selon moi.
Mais passons à ce que j’ai plutôt apprécié dans ce roman. J’ai bien aimé le côté enquête policière, étant un amateur de ce type de roman et écrivant moi-même des histoires où parfois il y a une enquête à résoudre. Je me suis pris au jeu, au point de suivre moi-même l’enquête, par moments, à la place des personnages. Par ailleurs, le personnage de Gabriel Moscato m’a beaucoup plu. Ce père écorché à vif par la perte de sa fille, sa quête de vérité pour savoir si elle est encore vivante ou bien si elle est morte, le fait qu’il ait perdu la mémoire (ce qui m’a rappelé mon premier roman, “Double Face”). J’aime ces personnages qui ont une vie loin d’être facile et qui font face, même si parfois il leur prend l’envie de baisser les bras. Ce personnage est loin d’être lisse, contrairement à d’autres du roman qui m’ont moins touché. Cependant, l’intrigue est très bien ficelée. Même si elle est très complexe, avec – comme je le disais – beaucoup de choses qui se croisent, elle est super bien menée. Ceci étant dit, je me suis fait une réflexion par rapport à ce que l’on me dit parfois de mes thrillers. En effet, certains de mes lecteurs pensent que j’ai un petit grain de folie pour inventer des histoires où les assassins font preuve d’imagination pour venir à bout de leurs victimes… J’ai envie de leur répondre aujourd’hui en leur disant d’aller lire “Il était deux fois” de Franck Thilliez ! Vous verrez, je ne suis pas le seul à avoir des idées folles, et cet auteur est peut-être pire que moi !
Enfin, il y a une petite surprise à la fin du roman, révélée dans les remerciements par l’auteur. Il s’agit d’un petit jeu, d’une petite enquête à mener pour le lecteur en relisant les premières lignes de chaque chapitre. Bon, je vous révèle la règle du jeu sans vous spoiler : en fait, il s’agit de prendre la première lettre de chaque chapitre pour former une phrase qui est… très intrigante, au point de donner envie de relire l’œuvre de Franck Thilliez pour résoudre une ultime énigme ! Je trouve que c’est un tour de force formidable, qui est totalement réussi par l’auteur. J’ai bien envie de relire ce livre pour trouver le fin mot de cette énigme, même si je ne le ferai pas tout de suite car j’ai déjà plusieurs autres livres à lire… Mais si cela vous intéresse, faites le jeu, vous verrez c’est une idée de génie !
En bref, même si je n’ai pas tout aimé dans ce livre, je vous conseille de le lire si vous aimez Franck Thilliez. Pour ma part, je n’avais lu que deux œuvres de l’auteur, toutes des enquêtes du fameux Sharko. Là, j’ai été agréablement surpris de le retrouver dans un registre quelque peu différent, et cela me donne envie de lire d’autres œuvres de Franck Thilliez. D’ailleurs, si vous en avez à me conseiller, je suis preneur ! Et je vous invite aussi à me dire quelles sont vos romans préférés de l’auteur, qu’on puisse échanger sur le sujet. À bientôt pour une nouvelle chronique !
Ce lundi, j’avais envie d’inaugurer une nouvelle rubrique sur mon blog ! Vous le savez peut-être si vous me suivez régulièrement : cette année, j’ai fait appel à plusieurs partenaires pour m’épauler dans mon travail d’auteur. Certain(e)s sont des bêta-lecteurs, d’autres sont partenaires pour m’aider à promouvoir mes livres dès leur sortie (notamment à travers des articles sur leur blog). Pour cette grande première, j’ai demandé à une de mes collègues de l’association Les Plumes Indépendantes de répondre à quelques questions, afin de vous la présenter et de vous parler de ce qu’elle fait, que ce soit en tant que partenaire ou dans son quotidien. Voici donc une rencontre très agréable avec Morgane Rocher, qui comme moi est auteur en auto-édition.
Quand j’ai pensé à cette nouvelle catégorie d’articles pour mon blog, je me suis dit : et si j’innovais un peu ? L’idée m’est ensuite venue de vous présenter mes partenaires, puisque pour moi cette relation doit être donnant-donnant. Je veux dire par là qu’ils m’aident dans mon travail d’auteur et me donnent de la visibilité lorsque je publie un livre. A moi de leur rendre la pareille et de les mettre en lumière auprès de mes lecteurs et des gens qui me suivent. Pour la forme, vous allez vite le voir, j’ai voulu écrire cet article comme une interview, la première concernant ma collègue auteur Morgane Rocher. J’ai donc fait tout mon possible pour qu’elle se présente, nous parle de ses projets et nous explique pourquoi elle écrit des romans policiers. J’ai également dirigé notre entretien pour amener Morgane à parler de notre partenariat et de ce qu’elle en retire de son côté. J’espère avoir bien mené cette interview, n’hésitez pas à me donner vos retours en commentaire pour que je puisse m’améliorer pour la prochaine fois…
Bonjour Morgane, peux-tu tout d’abord te présenter en quelques mots et nous dire d’où tu viens ?
Bonjour Yannick ! Tout d’abord, je tiens à te remercier pour cette interview et c’est avec grand plaisir que j’y réponds ! Pour répondre à ta question, je me prénomme Morgane Rocher, je vis dans le Sud-Ouest de la France. Je suis auteure mais avant tout, une grande lectrice !! Je lis quasiment de tout mais surtout, des romans policiers et des mangas ! J’ai une bibliothèque qui déborde donc je ruse en mettant des livres ailleurs (comme dans différents placards), ce qui fait croire que je n’en ai pas autant que je le dis mais ça, ça reste entre nous…
Tu te définis, sur ton site, comme une auteur de romans policiers. Peux-tu nous en dire plus sur ton travail et ce genre qui a l’air d’être ton genre de prédilection ?
J’ai commencé à écrire en 2011 mais j’ai autoédité mon premier roman qu’en décembre 2018 ! Pour moi, ça a été le début d’une grande aventure !! Le style policier a toujours été mon genre de prédilection : je regardais déjà des séries policières, qu’elles soient françaises ou étrangères comme « Alerte Cobra », « Rex, chien flic », « NCIS »… Puis, un peu plus tard, j’ai découvert « Motive : le mobile du crime ». Je suis toujours à la recherche de séries policières car j’aime découvrir de nouvelles choses. Mais ce qui m’a donné envie de rentrer dans le milieu de l’écriture, ce sont les livres de Christian Grenier avec les enquêtes de Logicielle ! J’ai eu un profond coup de cœur pour cette série, qui m’a fait aimer la lecture et démarrer l’écriture !
Peux-tu nous parler des ouvrages que tu as publiés à ce jour ?
À l’heure actuelle, j’ai publié 6 romans policiers, destinés à la jeunesse, sauf un qui est plus pour les jeunes adultes (car il est plus « sanglant » que les autres…). J’ai donc démarré l’aventure de l’autoédition en décembre 2018 avec « Lou B », j’ai enchaîné en mai 2019 avec « Meurtre à Albi » puis « Un quatorze août : Panique au centre commercial ! » en août 2019. L’année 2020 a commencé avec « Un bâtiment d’agents secrets » qui est sorti en janvier. Ensuite, au mois de mai, il y a eu « Crimes en Occitanie » et la dernière sortie de l’année a été pour juillet, avec « Homicide à Narbonne ».
J’ai l’impression que tes histoires et tes personnages sont souvent dans le Sud de la France (Albi ou encore Narbonne, par exemple), pourquoi ce choix ? N’aurais-tu pas envie de les emmener ailleurs ?
Très bonne remarque et c’est tout simple ! J’ai vécu une grande partie de ma vie à Albi donc je voulais vraiment mettre la ville a l’honneur ! Mais maintenant, j’ai déménagé et je suis à Narbonne. Cela va faire un an que j’y habite dans quelques jours ! Donc j’ai naturellement changé le lieu de résidence de certains personnages en faisant une transition avec « Crimes en Occitanie ». Je ne dis rien de plus, juste que j’ai réussi à faire quelque chose de logique ! Et pour le moment, ce n’est pas prévu au programme de les emmener en dehors de l’Occitanie… Mais je n’exclue rien !
Quels sont tes projets pour 2021 et où en es-tu de ce(s) projet(s) ?
Pour 2021, j’ai déjà bouclé les deux romans qui sont prévus de sortir ! J’ai décidé de faire sortir la suite (qui est aussi la fin) de deux séries, « Meurtre à Albi » et « Un quatorze août : Panique au centre commercial ! ». Du coup, je me laisse un peu de temps avant de reprendre l’écriture pour me concentrer sur d’autres choses comme des DVD à regarder, lire des livres (car j’ai du retard), par exemple !
Qu’aimes-tu lire ? Qui sont tes auteurs préférés ?
Je pense que tout le monde l’aura deviné, les romans policiers ! Mais j’ai aussi parlé des mangas et là, je lis presque tous les genres. Et dans le style policier en manga, il y a « Détective Conan », mon préféré ! Concernant mes auteurs préférés, j’en ai plusieurs mais si je devais juste en citer quelques-uns, je dirais : Christian Grenier, Fabien Clavel et Laurine Lavieille ! Après, il faut savoir que je suis toujours à la recherche de nouveaux auteurs, autoédités ou non !
Comme moi, tu fais partie de l’association Les Plumes Indépendantes. Peux-tu nous dire comment tu as connu cette association et depuis quand tu y es adhérente ?
J’ai connu l’association des Plumes Indépendantes en faisant des recherches sur Internet car je souhaitais rentrer dans une association d’auteurs ! Je suis adhérente depuis le début janvier 2019 !
Connais-tu physiquement et personnellement des membres de l’association ? D’ailleurs, qu’attends-tu en adhérant à une telle asso ?
Je connais l’auteure Christel Lacassin-Darre. On s’est connue à un Salon du Livre sur Albi. Ce jour-là, elle présentait son roman et moi… J’étais là en tant que lectrice ! On a discuté un moment ensemble et on s’est échangé nos coordonnées. Au fil des discussions, je lui ai proposé de rejoindre l’association car je pensais que ça pouvait l’aider à se faire connaître. En tout cas, on est vite devenues amies, on s’est revues plusieurs fois… Avant que je ne déménage ! Mais on est toujours en contact. Je connais aussi d’autres auteurs de l’association avec qui je suis devenue amie comme Flore Avelin et Emmanuelle Delouhans (illustratrice) par exemple, mais nous n’avons encore jamais eu la chance de nous rencontrer en vrai… En tant qu’adhérente à l’association, j’ai déjà fait de très belles rencontres et pour moi, c’est le principal ! J’ai déjà eu des conseils, surtout quand je suis rentrée dans l’association et ça, ça fait vraiment plaisir !
Peux-tu nous dire comment s’est faite notre rencontre (virtuelle) et comment tu es devenue une de mes partenaires cette année ?
Nous nous sommes rencontrés via l’association. On s’est abonnés mutuellement à nos comptes Twitter respectifs et un jour, j’ai vu passer un tweet : tu recherchais des partenaires pour l’année 2020. Comme je suis toujours en train de suivre l’actualité des membres de l’association, que j’adore aider et lire, je me suis naturellement proposée pour être une de tes partenaires !
En quoi a consisté ton « travail » dans ce partenariat ?
J’ai été une des lectrices deton roman « Zoé »en avant-première pour en faire une chronique sur mon blog lecture. Tu m’as envoyé ton livre en ebook quelques temps auparavant et je devais publier ma critique le jour de la sortie officielle de ton roman ! Par mesure de précaution, je te l’ai envoyée en avant-première pour voir si tout était bon, histoire que je n’ai pas mélangé deux informations par exemple. Je sais aussi que ça peut paraître long d’attendre un retour donc dès que j’ai eu fini, tu l’as reçu ! J’ai partagé aussi ma chronique sur les réseaux sociaux et autres plateformes où le livre est disponible et où on peut mettre un avis (Amazon, Babelio…).
Qu’as-tu pensé, jusqu’à ce jour, de ce partenariat ? Serais-tu tentée de le renouveler l’année prochaine ?
C’est vraiment une belle expérience que d’être à ce point proche d’un écrivain, à quelques semaines de la sortie de son nouveau roman. Nous sommes les premiers et derniers lecteurs avant la publication finale, ce qui est un travail tout aussi important ! Avec ce partenariat, j’ai pu lire « Zoé » en avant-première et partager mon avis ! J’ai vraiment adoré faire ce travail et je serai ravie de renouveler l’histoire, une nouvelle fois !
As-tu envie d’ajouter quelque chose, de parler d’un autre sujet qui te tient à cœur ?
Avant de dire ce qui me tient à cœur, je souhaite encore une fois te remercier ! Merci pour l’interview, l’année que l’on vient de passer ensemble, merci pour tous nos échanges et ceux à venir. Merci Yannick et sache que je suis vraiment contente de te connaître ! Pour répondre et conclure à l’interview, je tiens à dire qu’à mes débuts quand j’ai commencé à écrire, je n’aurais jamais pensé qu’un jour, je publierais mes écrits ! Je suis vraiment heureuse d’avoir ouvert une nouvelle page de ma vie. Et le bonheur, c’est précieux ! Alors peu importe ce que l’on vous dit, si vous avez envie de faire quelque chose, faîtes-le !
Je tiens à remercier personnellement Morgane pour sa gentillesse et sa disponibilité, que ce soit dans nos échanges dans le cadre du partenariat ou pour répondre à cette interview. Je vous engage, Chers Lecteurs, à suivre son travail ! Vous pouvez aller consulter son site, en cliquant ICI. Ou bien, si ça vous dit, vous pouvez aussi découvrir son dernier roman, « Homicide à Narbonne », publié au mois de juillet dernier…