
Hello tout le monde ! Une fois n’est pas coutume, j’ai décidé de continuer à vous partager mon expérience d’auteur indépendant, publié en autoédition. Non pas que je pense pouvoir aider des auteurs qui souhaiteraient se lancer, mais je pense surtout qu’il est important de partager mon expérience avec mes lecteurs et de vous faire comprendre mes choix. Car oui, asseyez-vous confortablement dans votre fauteuil ou votre canapé : j’ai bien fait le choix d’être indépendant. Pourquoi ? Comme je vous ai vu venir avec vos gros sabots, j’ai préparé tout un argumentaire, que je vais développer dans cet article ! C’est bon, vous êtes installés ? Alors c’est parti !
Bon, puisque vous êtes assis et que je suis parvenu à capter votre attention, je vais commencer par faire le point sur mon parcours, depuis mes début dans l’autoédition. Ce ne sera pas long, puisque je me suis lancé il y a environ cinq ans ! En effet, tout a démarré pour moi au printemps 2016, quand j’ai décidé de mettre ma carrière de professeur des écoles entre parenthèses (pour diverses raisons que je ne développerai pas ici…). J’avais déjà commencé à écrire, sans jamais aller au bout de mes projets, par manque de temps. Ayant le temps, à partir de ce moment-là, j’ai simultanément commencé à écrire mon premier roman (“Double Face”, publié en 2018) et les trois nouvelles qui ont composé mon premier recueil, “Des Aventures Hors du Commun”, publié en mai 2017. Pendant cette période, je ne savais pas trop si j’allais envoyer mes manuscrits à des maisons d’édition ou non. J’ai donc commencé à parcourir le net et les réseaux sociaux (notamment Twitter), à la recherche d’informations concernant l’édition. C’est là que je suis tombé sur l’expérience de plusieurs auteurs : certains partageaient leur déception vécue en maison d’édition, où ils étaient mis de côté au détriment de best sellers, ou alors les contrats signés étaient de réelles arnaques ; d’autre part, j’ai lu des retours d’expérience d’auteurs publiés en autoédition, qui semblaient épanouis même s’il leur était difficile de se faire connaître. Pour ma part, je suis par nature indépendant. Je n’aime pas être sous les ordres de quelqu’un et j’aime l’idée d’être mon propre patron. Voilà une des premières raisons qui m’a poussé à me lancer dans l’autoédition au moment de publier “Des Aventures Hors du Commun”.

J’ai donc démarré mes premières démarches pour savoir ce qu’il fallait mettre en place pour s’autoéditer. C’est là que j’ai créé mon autoentreprise, à mon nom, pour pouvoir distribuer mes livres. Je me suis également renseigné sur les différentes plateformes qui proposent aux gens de s’autoéditer via internet. Mon choix s’est vite porté sur Amazon, qui me semblait être la plateforme la plus simple d’utilisation. Je ne regrette absolument pas ce choix. Pour mon premier livre, j’ai pu assurer ma promotion moi-même, gérer tout ce qui tourne autour de la vente d’un livre et même si cela prend beaucoup de temps, cette activité pouvant rapidement se montrer chronophage, j’ai beaucoup appris. D’ailleurs, cinq ans après mes débuts, je peux vous affirmer que j’apprends toujours et même que je me forme pour pouvoir continuer à progresser, tant dans mon travail d’écrivain que pour le côté marketing, qui ne s’apprend pas en un jour. Mais je vous parlerai certainement de tout cela dans un prochain article… Vous êtes toujours bien assis ? Je ne vous ai pas encore perdus ? Bon, alors je continue !

Au moment de publier mon roman “Double Face”, en 2018, j’ai réfléchi au fait de passer en maison d’édition. Il faut parfois savoir suivre son instinct et le mien me disait de tenter ma chance en envoyant des manuscrits par mail, car cela ne me coûterait rien. C’est donc ce que j’ai fait, après avoir discuté avec une amie qui me conseillait de le faire et m’a guidé dans le choix de plusieurs maisons d’édition. J’ai envoyé mon manuscrit à une bonne dizaine d’entre-elles. Je n’ai reçu que trois réponses, toutes négatives, sans plus d’explications. Les sept autres maisons d’édition n’ont même pas daigné me répondre. Alors, je sais bien qu’elles reçoivent énormément de manuscrits et qu’il est difficile de sortir du lot, mais cette petite expérience m’a conforté dans mon choix de rester en autoédition. Je ne vais pas cracher dans la soupe, si une maison d’édition avait accepté de publier mon roman, j’aurais certainement accepté. Tout gérer, c’est bien mais ça prend du temps et de l’énergie, et parfois on a l’impression de ne pas être suffisamment efficace. Assurer soi-même sa promotion, au quotidien, n’est pas chose facile. Pour autant, je suis heureux de poursuivre l’aventure en autoédition ! Et je vais vous expliquer pourquoi. Non, parce que tant qu’à vous avoir confortablement installé dans votre fauteuil ou votre canapé, je vais poursuivre mon monologue !
Au final, cela me convient très bien d’être un auteur indépendant, publié en autoédition. En effet, à ce jour j’ai sorti quatre livres : deux recueils de nouvelles et deux roman, et j’ai la main sur toutes les étapes, ce qui me convient tout à fait ! En effet, une fois mon manuscrit terminé, c’est moi qui décide de la mise en page, des crédits à mettre, du texte pour la quatrième de couverture et de tout ce qui compose le livre. Il n’y a que la couverture que je ne fais pas (sauf pour le roman “Zoé”), car je n’ai aucune notion de graphisme. Parfois, il faut laisser faire les professionnels et pour ma part, j’ai délégué cette tâche à Virginie Wernert, qui à chaque fois que je travaille avec elle me réalise des couvertures incroyables. J’ai une entière confiance en elle et en étant autoédité, j’ai le choix de la personne à qui je confie cet élément ô combien important dans la création d’un livre.

Par ailleurs, je me suis rendu compte à travers cette expérience qu’il existe une vraie communauté d’auteurs autoédités, qui tend à se développer. Si vous me suivez, vous savez que je fais partie de l’association des Plumes Indépendantes, grâce à laquelle j’ai pu rencontrer d’autres auteurs autoédités et qui se développe de plus en plus au fil des années. Voir autant d’auteurs épanouis et heureux d’être en autoédition m’a conforté dans mon choix. En discutant avec certains d’entre eux, j’ai pu me rendre compte qu’il est important pour certaines personnes – dont je fais partie – d’avoir la main sur plusieurs éléments dans la promotion de son livre. Effectuer des recherches pour trouver des salons et des séances de dédicaces, gérer sa promotion sur les réseaux sociaux, aller à la rencontre de ses lecteurs etc… En fait, tout le succès ou l’échec lié à la sortie d’un livre n’incombe qu’à nous-même. Nous n’avons de compte à rendre à personne. Et je pense sincèrement que c’est ce qui plaît à toutes ces personnes et que c’est également ce qui me plaît dans le fait d’être en autoédition. Nous avons une liberté dans nos choix et nos actions, et aujourd’hui nous pouvons nous unir pour être mieux représentés. Finalement, c’est – je pense – ce qui pourrait nous rendre plus forts à l’avenir. Allez, j’ai fini mon monologue, vous pouvez désormais vous lever de votre fauteuil (ou de votre canapé) et retourner à vos occupations, merci de votre attention !
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