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CHRONIQUE – LA SAIGNÉE, CÉDRIC SIRE

Salut à toi, Fidèle Lecteur ! Comme tu dois t’en douter, avant d’être un écrivain je suis un lecteur. Et pour ce nouvel article, je voulais chroniquer le dernier livre que j’ai lu : « La Saignée », de Cédric Sire. Pourquoi ce choix ? Parce que j’ai découvert cet auteur avec « Vindicta », que j’avais beaucoup apprécié. J’avais donc d’énormes attentes sur ce nouveau thriller, dont je vais te parler tout de suite. Et sans tout te spoiler, je vais te révéler ce qui m’a plu dans ce livre, et ce qui m’a moins conquis. Prêt ? C’est parti !


Synopsis : âmes sensibles, s’abstenir !

Avant de vous livrer mon avis sur ce livre que beaucoup ont déjà dû lire, je vais partager avec vous le résumé de l’histoire de Cédric Sire que j’ai pu trouver sur Amazon. Un synopsis qui démarre de la plus belle des manières, par la phrase suivante : une plongée dans un monde où chacun doit affronter ses démons. Ce résumé n’en dit pas trop et j’espère qu’il donnera envie à celles et ceux qui n’auraient pas encore lu ce roman de se plonger dedans !

Estel Rochand a été écartée de la police à la suite d’une terrible bavure qui a causé la mort d’une innocente. Sa vie est en miettes, son couple à la dérive. Désormais garde du corps de seconde zone, cette ancienne championne de boxe se fraie un chemin dans l’existence comme elle l’a toujours fait : à coups de poing. Prise dans un engrenage infernal, Estel a de plus en plus de mal à contrôler ses accès de violence. Quentin Falconnier, policier spécialisé en cybercriminalité, enquête sur un site du Dark Web, qui propose des vidéos de torture et de mise à mort en direct. Qui peut bien se cacher derrière cette « red room » appelée La Saignée, diffusant des meurtres à la perversité absolue ? Le jeune homme se lance corps et âme dans cette nouvelle croisade. Coûte que coûte. Un terrible compte à rebours a commencé.

Points positifs : la plume de l’auteur et le suspense

Déjà, il faut savoir que j’ai découvert la plume de Cédric Sire seulement l’année dernière, quand j’ai lu son best-seller, « Vindicta ». J’avais beaucoup apprécié ce livre, que j’avais d’ailleurs chroniqué sur ce blog. C’était une belle découverte pour moi, et ce roman dont j’avais entendu beaucoup de bien m’avait rapidement conquis. Voilà pourquoi j’ai eu envie de lire « La Saignée ». D’ailleurs, j’ai été très heureux de retrouver la façon d’écrire de cet auteur, qui nous emmène toujours dans une direction qui n’est pas la bonne à suivre. Je pense qu’il prend un malin plaisir à semer de faux indices, qui vont nous faire croire qu’un personnage peut être coupable d’un délit ou d’un meurtre, alors qu’en fait il nous prend à contre-pied à la fin du roman. Sur ce plan-là, Cédric Sire a plutôt réussit son travail, selon moi, dans son dernier roman.

De plus, il y a autre chose que j’apprécie beaucoup quand je lis cet auteur. En effet, il nous amène à réfléchir. Rien n’est jamais acquis dans ses histoires. On doute de la culpabilité de certains personnages et ce n’est qu’au fur et à mesure qu’on peut les innocenter pour découvrir qui sont les vrais coupables. Il y a du sang et c’est parfois violent, ce qui a pu gêner certains lecteurs dont j’ai pu lire les commentaires ici ou là (après ma lecture, je ne voulais pas me faire spoiler…). Pour ma part, cela ne me dérange pas du tout, car je suis un grand amateur de thriller. Et, comme quand j’écris dans ce genre littéraire, j’aime quand il y a de l’action et du sang, donc c’est encore une autre raison qui m’a fait apprécier « La Saignée », du début à la fin !

Faiblesses : beaucoup de personnages et d’histoires parallèles

Comme rien n’est parfait, il y a cependant quelques petites choses que j’ai moins apprécié dans ce roman de Cédric Sire. Dans « La Saignée », je trouve qu’il y a trop de personnages et qu’il ne sont pas assez exploités en profondeur. On connaît leur caractère général, mais leurs histoires personnelles – et notamment leur passé, qui est souvent évoqué en quelques mots seulement – ne sont pas assez développées à mon goût. Je vais illustrer cela avec deux exemples. Les deux flics sont des personnages centraux de l’histoire, dirait-on, mais j’ai eu l’impression de les connaître sans vraiment les connaître à la fin de ma lecture. Par ailleurs, le personnage d’Estel a une histoire qui est explorée plus en profondeur, mais on ne connaît pas tous les éléments de son histoire (même si on découvre son passé avant la fin du roman).

Enfin, j’ai trouvé que l’on se perdait un peu dans les histoires parallèles à l’intrigue principale. Il y a quelques longueurs qui, à mon sens, auraient peut-être pu être évitées. Cela donne parfois une impression d’inachevé. Ou alors, on pourrait croire que l’auteur n’a pas voulu développer certaines mini intrigues pour ne pas perdre le lecteur. Cependant, si elles ne servaient pas l’intrigue principale, pourquoi les garder ? Je n’ai pas de réponse à apporter à cette question, seulement j’ai trouvé cela dommage même si ces faiblesses dont je parle ne m’ont pas empêché de passer un bon moment quand j’ai lu « La Saignée ».


Pour conclure, j’ajouterai que « La Saignée » reste à mon goût un très bon roman, grâce à la plume aiguisée de Cédric Sire. Qui, s’il faut le préciser, reste un grand auteur de thrillers. Cependant, et cela ne reste que mon avis personnel (je préfère le préciser avant de recevoir des tonnes de messages incendiaires), j’ai préféré « Vindicta » à ce roman. Et toi, tu as lu « La Saignée » ? Qu’en as-tu pensé ? Je t’invite à me laisser un petit commentaire, ton avis m’intéresse maintenant que tu as lu le mien !

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CHRONIQUE – STEPHEN KING, APRÈS

Que vous me suiviez depuis longtemps ou pas, vous devez désormais le savoir : une de mes grandes sources d’inspiration en tant qu’auteur se nomme Stephen King. J’adore cet écrivain et j’attends toujours avec impatience chacun de ses livres. Voilà pourquoi, dans cet article, je vais vous faire un retour de lecture sur son dernier roman, intitulé « Après » (« Later » en version originale).


Ai-je été (trop) impatient de découvrir ce roman ?

Avant de vous livrer mon ressenti sur « Après », je dois vous dire que je suis un grand fan de Stephen King. J’ai rarement été déçu par l’auteur américain, qui est ma principale source d’inspiration en tant qu’auteur. Ces dernières années, j’ai adoré la trilogie « Mr Mercedes », le roman « L’Outsider » et le livre écrit à quatre mains avec son fils – Owen King –, « Sleeping Beauties ». Cependant, le dernier roman du maître de l’horreur m’avait moins marqué, sans forcément m’avoir déplu. Il s’agit de « L’Institut », publié en France courant 2020. Par conséquent, j’en attendais peut-être beaucoup de ce roman, sorti en France en fin d’année dernière : « Après ». Depuis près d’un an, j’ai pu lire des articles et des retours (suite à la sortie américaine) qui m’ont vraiment donné envie de découvrir ce livre de mon maître à penser.

La trilogie "Mr Mercedes", de Stephen King

Présentation du roman « Après », de Stephen King

Voilà un premier paragraphe qui vous aidera, je l’espère, à comprendre mon retour de lecture. Encore un peu de patience, cependant. J’y viens. Je veux d’abord vous présenter ce livre, au cas où vous n’en auriez jamais entendu parler. Le personnage principal est un enfant, prénommé Jamie, que l’on voit grandir tout au long de l’intrigue. Il possède un pouvoir : celui de pouvoir parler avec les morts. Un don qui va lui coûter bien des cauchemars, surtout quand une inspectrice de la police de New York va lui demander son aide pour traquer un tueur qui menace de frapper… depuis sa tombe. En lisant le résumé du livre, je dois vous dire que ça m’a donné envie. Plus que la couverture de la version française, à laquelle j’ai préféré celle de la version originale, titrée « Later », que je vous partage ci-dessous.

Couverture de la version originale du roman "Après"

Mon avis : un bon livre, mais qui ne laissera pas un trace indélébile

Que les choses soient claires : ce livre est vraiment bien écrit. Stephen King a une longue expérience d’écrivain, on ne peut pas lui reprocher de ne pas savoir construire une intrigue capable de happer le lecteur. Mais, et j’ai du mal à expliquer pourquoi, je n’ai pas autant accroché qu’avec les livres cités dans le premier paragraphe. Je n’ai pas réussi à m’attacher à Jamie, à sa mère, ni à tout autre personnage. Mis à part le grand-père dont la femme meurt au début du roman. Jamie voit sa femme défunte, et partage la peine de ce vieil homme. Bref, je me suis parfois demandé où Stephen King voulait en venir dans l’enchaînement des différentes scènes. Je ne me suis pas ennuyé, mais je n’ai pas totalement accroché. Peut-être que ce livre n’était pas pour moi ou que j’en attends trop du maître, en étant un très grand fan.


Pour conclure, comprenez bien que ce ressenti est très personnel. Je ne dénigre pas les qualités d’écriture de Stephen King, qui ne sont plus à prouver. Qui suis-je, d’ailleurs, pour critiquer ce genre d’autre qui vend des millions de livres ? Ce que j’ai simplement voulu faire passer comme message ici, c’est que je n’ai pas accroché, là où d’autres lecteurs auront peut-être adoré ce livre. Au même titre, certains n’ont pas aimé la trilogie « Mr Mercedes », alors que personnellement j’ai adoré. Chacun a son ressenti et ses attentes quand il lit un livre. Les miennes étaient certainement trop fortes et, par conséquent, je me suis senti déçu à la fin de cette lecture. Ce qui n’engage que moi.

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POURQUOI EST-IL SI IMPORTANT DE LAISSER VOTRE COMMENTAIRE SUITE A VOTRE LECTURE ?

En tant qu’auteur indépendant, je rappelle régulièrement l’importance de laisser votre avis sur Amazon ou toute autre plateforme (comme Babelio). Je sais que je ne suis pas le seul à le faire, mais je pense qu’il faut encore expliquer à nos lecteurs et nos lectrices pourquoi cela revêt une importance capitale pour nous, qui sommes perdus dans la jungle de tous les livres qui peuvent sortir, que ce soit en auto-édition ou via le circuit plus traditionnel. Je vais donc m’efforcer de vous fournir quelques explications…


1/ Le partage auteur/lecteur :

Pour un auteur, c’est l’unique retour que l’on peut avoir sur notre travail. Il est donc essentiel de savoir ce que vous avez pensé de notre livre ! Que la critique soit négative ou positive d’ailleurs, du moment qu’elle est construite. J’ai envie d’ajouter que cela peut donner lieu à un échange, et c’est souvent plus le cas quand la critique est plutôt négative. En effet, dans mon cas (je ne peux pas m’exprimer à la place des autres auteurs), je vais chercher à comprendre pourquoi la personne n’a pas aimé mon livre, quelle(s) partie(s) elle a vraiment détester et je vais essayer de savoir si le message que j’ai voulu transmettre n’a pas été simplement mal compris. Cela peut donner lieu à des échanges très intéressants et tout le monde en sort grandi, je vous l’assure ! Pour ce qui est des avis positifs, parfois la discussion est moins poussée mais d’une part, ça fait du bien de savoir que nos écrits sont appréciés, et d’autre part là aussi on peut chercher à savoir qu’est-ce qui fait que le lecteur a aimé notre ouvrage. Pour prendre un exemple, certains de mes lecteurs peuvent aimer ma plume, ma façon d’écrire, mais pas les personnages que je crée ; pour d’autres, ce sera l’inverse : ils vont vite se lier d’amitié pour le personnage (je pense notamment à Zoé, l’héroïne de mon dernier roman, que beaucoup de lecteurs aiment), mais ne vont rien dire de spécial à propos de ma façon d’écrire. Bref, ce que j’essaie de vous faire comprendre, c’est que ce retour de la part des lecteurs et des lectrices est d’abord essentiel parce que sans ça, on ne saurait jamais si ce que l’on a écrit plaît ou non, et on ne progresserait jamais dans notre travail. Autre chose importante, du coup : du côté de l’auteur, il faut partager ces avis, pour rester transparent et montrer qu’on est dans le partage avec notre lectorat.

2/ Pourquoi laisser un commentaire sur Amazon en plus d’une chronique ?

Quand on est auteur indépendant, comme moi, on se construit une communauté autour de laquelle on communique sur nos écrits. Par exemple, grâce au site simplement.pro, j’ai pu croiser pas mal de chroniqueurs, discuter avec certain(e)s et créer des liens. C’est-à-dire que désormais, nous nous suivons sur les réseaux sociaux, Twitter ou Instagram principalement, et nous suivons le travail les uns des autres. Ce qui permet à certains chroniqueurs de continuer à lire mes livres et à les chroniquer sur leurs blogs, ainsi qu’à le partager via leurs réseaux. Seulement, désolé de vous l’apprendre, ce n’est pas suffisant. Eh non, il faut aussi que ces avis apparaissent sur Amazon, ou sur d’autres plateformes comme Babelio (ou Booknode ou Livraddict, pour ne citer que ces plateformes), pour élargir le champ des personnes qui pourraient être touchées. Le but, pour nous auteurs, est d’élargir notre lectorat, car nous partons de rien et sommes d’illustres inconnus (ce qui ne nous empêche pas d’être des professionnels et de rêver pouvoir vivre de notre passion). Par conséquent, si vous ne partagez votre chronique que sur Twitter ou Instagram, votre impact est plutôt réduit. alors que si vous laisser également un avis sur Amazon, par exemple, vous allez élargir le champ des possibles ! Je ne dis pas que cela nous fera vendre des milliers de livres, mais au moins vous contribuerez à nous donner une chance supplémentaire d’être lus. Vous me suivez toujours ? Bien, parce qu’il faut se rendre compte que les plateformes littéraires, et pas seulement Amazon, permettent aux lecteurs de se décider à lire un livre ou non. Un avis positif sur un livre qui apparaît sur Babelio pourra donner envie à un lecteur potentiel, ces sites ayant un impact plus fort qu’une communauté de lecteurs qui partage ses lectures sur les réseaux sociaux…

3/ Commenter sur Amazon ? Oui mais…

Il ne faut pas le nier, aujourd’hui beaucoup de livres se vendent sur Amazon. D’autant plus quand on parle d’auteurs auto-édités ! Je suis désolé pour les récalcitrants, mais on ne trouve pas tous les livres en libraire, loin de là. et je ne vais pas dénigrer Amazon, puisque c’est grâce à cette plateforme que je peux moi-même m’auto-éditer. Et je peux vous assurer que j’ai déjà essayé de mettre mes livres en libraire, mais c’est une galère sans nom ! Donc, pour en revenir à notre sujet, beaucoup de lecteurs achètent des livres sur Amazon. Cependant, pour les aider à faire un choix ou à découvrir de nouveaux auteurs, il faut laisser votre avis quand vous avez lu un livre. D’une part, cela le mettra en avant, puisque plus un livre a de commentaires, plus il va apparaître dans les suggestions. D’autre part, cela rassurera le potentiel lecteur, surtout si sa note globale n’est pas trop mauvaise ! Attention, j’en ai déjà parlé mais j’insiste : si vous êtes récalcitrants pour Amazon, pensez aux autres plateformes littéraires, que les accrocs à la lecture utilisent beaucoup. Je pense notamment à Babelio, Booknode ou Livraddict. En fouillant pour rédiger cet article, j’ai pu m’apercevoir que “Zoé”, mon dernier roman, a déjà quatre avis sur Babelio, un sur Booknode et que tous mes écrits apparaissaient sur Livraddict, ce que je ne savais même pas…

Pour conclure, je reprendrai les mots d’Erika Boyer, ma consœur et présidente de l’association des Plumes Indépendantes, qui a dit ceci dans une vidéo sur son compte Instagram : “On peut être un très bon auteur, mais ne pas fonctionner parce qu’on n’a pas ce qu’il faut autour. Réussir dans le métier d’auteur, ce n’est pas juste bien écrire…”


Cet article vous a rendu curieux ? Vous voulez en savoir plus sur “Zoé”, mon tout dernier roman paru en juin 2020? N’hésitez pas une seconde de plus, cliquez ICI !

Et si en plus, vous désirez recevoir un exemplaire dédicacé de ce roman directement dans votre boîte aux lettres, n’attendez pas une seconde de plus, le stock est pour l’instant limité… Je vous donne rendez-vous sur ce lien !