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LE GRAND BLA BLA DU BLACK FRIDAY, MAYDAY MAYDAY !

Comme moi, tu n’as pas pu passer à côté de cet énorme coup marketing, joué par les plus grandes marques… et les autres ! Eh oui, je veux bien sûr parler du Black Friday, nouvelle arnaque trouvée par les plus grands publicitaires pour nous faire croire qu’ils nous offrent des promotions exceptionnelles, alors que c’est juste un prétexte de plus pour nous pousser à la surconsommation. Et tu sais quoi ? J’ai été pris par cette fièvre dans mon activité d’auteur, et je n’en ai même pas honte !


1/ Les origines du Black Friday et son arrivée en France

À l’origine, le Black Friday n’existait pas en France. Ce sont les Américains qui ont créé ce concept. Le terme de Black Friday désigne le vendredi qui suit Thanksgiving, donc le lendemain du quatrième jeudi de novembre. Ils ont décidé que ce serait un grand jour de soldes qui lancerait la saison des achats de fin d’année. Ce terme est apparu pour la première fois dans la presse en 1951. Il désignait, pour les employeurs, le long week-end que prenaient leurs employés. Ainsi, ils avaient un jour de congé le vendredi, ce qui provoquait de gros embouteillages. Quelques années plus tard, les achats du lendemain de Thanksgiving permettaient de sortir du rouge et d’écrire à l’encre noire les nouveaux chiffres positifs, d’où l’expression « vendredi noir ». Cependant, c’est dans les années 1970 que les enseignes américaines ont décidé d’adopter cette expression pour désigner le début des achats de Noël.

En France, le Black Friday prend principalement son essor sur Internet. Quelques enseignes profitent de l’occasion pour proposer des remises importantes, valables seulement vingt-quatre heures ou parfois pendant tout le week-end qui suit. C’est là une particularité française car, aux États-Unis lors du Black Friday, les grosses promotions ont directement lieu dans les magasins. Mais il ne faut pas se leurrer : de plus en plus de promotions commencent à émerger dans les magasins aussi chez nous… D’ailleurs, si le Black Friday a démarré timidement en 2013 en France, il a largement pris son envol depuis environ 2016. Aujourd’hui, de grandes enseignes comme Auchan, la Fnac, Darty, La Redoute, Leroy Merlin et Géant Casino pratiquent désormais de grosses réductions lors du Black Friday. Et, avec l’augmentation du coût de la vie, on remarque que l’intérêt des Français pour l’événement augmente chaque année.

2/ Une période ultra commerciale que les marques ne veulent plus manquer

Comme moi, tu dois avoir entendu partout des offres spéciales Black Friday. Depuis quelques jours, elles pullulent à la radio, à la télévision et sur les panneaux publicitaires. Si ce n’est pas du matraquage en masse pour nous pousser à la surconsommation, je ne sais pas ce que c’est ! Et c’est ça que je reproche à cet événement commercial. Qu’on le joue un peu, que certaines enseignes proposent des remises durant une journée, pourquoi pas. Mais j’ai l’impression qu’on est dans une course à celui qui proposera la meilleure offre pour qu’on aille dépenser le peu d’argent qu’on a chez lui. Certaines marques vont même jusqu’à faire durer le Black Friday tout le week-end, voire une semaine. Trop, c’est trop ! La semaine dernière, j’ai arrêté d’écouter la radio dans ma voiture, avec une phobie d’entendre ces pubs à répétition avec les mots black et friday dans chaque phrase…

3/ Et pourtant, je me suis laisser prendre par le mouvement…

Tu as bien lu : je me suis laissé prendre par le mouvement. En terme marketing, pour un auteur indépendant, le Black Friday est une bonne occasion de baisser ses prix pour espérer vendre plus de livres et se faire connaître. Cependant, je n’avais rien anticipé, trop occupé à peaufiner mon prochain bouquin et à préparer sa sortie. Cependant, quand vendredi j’ai entendu une publicité de plus sur le Black Friday, je me suis dit : « Pourquoi pas moi ? » Ainsi, je me suis laissé prendre et j’ai créé une promotion gratuite sur Amazon, sur deux ebooks. Je l’ai fait sur un coup de tête, juste pour voir ce que ça allait donner. Ainsi, depuis samedi et jusqu’à mercredi, mes deux derniers livres (« Le Bébé de Francesca » et « Le Train de l’Angoisse ») sont gratuits. Je suis faible mais si tu veux en profiter, dépêche-toi…

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