
Salut à toi, Fidèle Lecteur qui ne manque pas, j’en suis sûr, un article de ce blog d’auteur, qui se perd parfois à raconter sa vie… En effet, aujourd’hui, je vais vous parler un peu de moi, et non pas de mes livres ou de mon activité, une fois n’est pas coutume ! Il y a peu, j’ai compris une chose : il est essentiel de s’octroyer du temps libre, des instants où l’on ne fait rien de particulier à part rêvasser ; pour ma part, cela m’arrive régulièrement le dimanche. Pourquoi est-ce si important ? Voilà ce que je vais m’empresser de t’expliquer.
Ne rien faire le dimanche, c’est reposer son esprit et éviter la surchauffe
Avant d’être auteur indépendant, j’ai officié pendant six ans en tant que professeur des écoles. Tu l’ignores peut-être, mais on ne se la coule pas douce tous les jours, comme certains peuvent le croire ! Les premières années, cela demande du travail, notamment le soir et le week-end. Mais, déjà, j’avais mis un point d’honneur à ne pas travailler le dimanche. Quand j’ai cessé cette activité pour devenir écrivain, je n’ai plus trop respecté ce principe… Et j’ai eu tort, je le reconnais aujourd’hui ! Car le dimanche, ça reste sacré. S’il y a bien une journée où le temps semble ralentir, c’est ce jour-là et pas un autre. Ne rien faire de son dimanche (ou si peu, comme écrire un petit article, par exemple), c’est un luxe que l’on doit savoir s’offrir. Cela permet de reposer son esprit, et ainsi d’éviter une surchauffe à laquelle on pourrait s’exposer.
Ne rien faire le dimanche, c’est aussi faire parler son imagination
Ce n’est pas pour rien si l’on entend dire que les enfants doivent s’ennuyer pour nourrir leur imagination ! Quoi, ne me dis pas que tu n’as jamais entendu cet adage… D’ailleurs, ce principe s’applique également aux adultes que nous sommes. Je dirais même qu’il s’applique presque plus à nous qu’à nos chérubins. Pourquoi ? Parce que nous sommes tout le temps sollicités, à toute heure de la journée, notamment depuis l’arrivée des réseaux sociaux et de l’information en continu dans nos vies. Tout va très vite et nous ne laissons que peu de place à notre imagination. Par conséquent, qui plus est pour un auteur, je pense qu’il est essentiel de conserver des moments où on ne fait rien. Si ce n’est rêvasser et laisser les idées se former dans notre esprit. Et si tu veux mon avis, il n’y a pas meilleure manière pour commencer l’écriture d’un livre.
Comme par magie, c’est à ce moment-là que surgissent les idées
Comme je te le disais, ne rien faire, rêvasser, c’est le meilleur moyen pour faire surgir les idées. Comme par magie, avec moi cela fonctionne à merveille ! Je vais te donner un exemple pour illustrer mon propos. Ce dimanche, j’étais sur mon canapé. Je ne faisais rien de particulier, si ce n’est siroter un café en observant mon chien profiter de notre nouveau jardin. Là, plusieurs idées me sont venues à l’esprit : des éléments à ajouter à la préparation d’un roman sur lequel je travaille ; mais aussi des sujets pour mes prochains articles et newsletters. Ce qui est formidable, parce que plus tôt dans la semaine je séchais complètement concernant ces sujets d’articles et de newsletter ! Comme quoi, il faut laisser du temps à notre cerveau pour travailler. Rien de mieux que les moments de détente où on ne le sollicite pas pour y parvenir.
Comme tu peux le voir, je suis convaincu qu’il est essentiel de s’octroyer au moins une journée dans la semaine où l’on ne fait rien (ou presque). Pour moi, comme pour tous les gens qui ont une famille, c’est le dimanche. Mais peut-être que pour toi, c’est un autre jour. Et si tu ne te donnes pas encore un jour pour reposer ton esprit, j’espère t’avoir convaincu. D’ailleurs, je t’invite à me dire ce que tu penses de tout ce que je viens d’expliquer. Tu as tout à fait le droit de ne pas être d’accord, mais dans ce cas il faudra m’expliquer pourquoi !
Bonjour, c’est très variable, et cela peux aller jusqu’à une semaine complète où je note ce qui me passe par la tête. Mais l’inverse est vrai aussi, je peux écrire plusieurs heures par jour pendant une semaine, entrecoupé de correction.